Érythrée 2001-2002 Crispation politique Début juin 2001, quinze cadres importants du Front populaire de libération de l'Érythrée (FPLE, parti unique)...
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Érythrée 2001-2002
Crispation politique
Début juin 2001, quinze cadres importants du Front populaire de libération de l'Érythrée (FPLE, parti
unique) ont, pour la première fois, exprimé publiquement leurs critiques contre la direction de l'État et
demandé l'instauration d'un gouvernement fondé sur la Constitution adoptée en 1997 mais jamais mise
en vigueur, ainsi qu'une transition démocratique.
Après plusieurs mois de polémiques, onze de ces
dissidents ont été arrêtés (septembre 2001) et d'autres opposants moins connus, notamment des leaders
étudiants et des journalistes, ont subi le même sort dans les mois suivants.
L'ambassadeur italien Antonio
Bandini, qui avait exprimé l'émotion de l'Union européenne (UE) face à ces événements, a été expulsé le
28 septembre, provoquant une mini-crise diplomatique avec l'Europe.
Le 10 janvier 2002, un nouveau parti politique, le Front populaire de libération de l'Érythrée/Parti
démocratique, interdit à l'instar de toutes les autres organisations politiques, a vu le jour à l'étranger,
mais les espoirs d'une issue politique à la crise semblaient fragiles tant les arrestations se multipliaient et
le débat devenait radical et personnalisé.
Au niveau économique, la baisse substantielle des dépenses militaires....
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