Équateur 1984-1985 En Équateur, l'élection, le 6 mai 1984, du candidat des forces conservatrices, León Febres Cordero, à la présidence...
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Équateur 1984-1985
En Équateur, l'élection, le 6 mai 1984, du candidat des forces conservatrices, León Febres Cordero, à la
présidence de la République, s'est traduite, comme l'on s'y attendait, par la remise en cause des
modestes acquis de dix ans de politique réformiste.
Son gouvernement, qui s'appuie sur l'oligarchie de la
région côtière, a été formé de techniciens liés aux grandes banques et aux multinationales, acquis aux
thèses néolibérales en vogue dans les pays voisins comme le Chili ou le Pérou.
Refusant l'idée d'un front des pays latino-américains en vue de renégocier la dette extérieure qui, en
Équateur, s'élevait à 7 milliards de dollars - les seuls intérêts pour l'année 1984 ont représenté 700
millions de dollars, soit 30% du montant des exportations -, le nouveau président a accepté le plan de
redressement du Fonds monétaire international.
L'accroissement des revenus provenant de la vente du
pétrole et la bonne tenue des cours du cacao ont permis un excédent de la balance commerciale et le
respect des échéances.
Le nouveau gouvernement espérait, au début de 1985, que sa solvabilité attirerait
les investissements étrangers.
L'autre volet de cette politique, c'est l'austérité accrue imposée à....
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