Épilogue de Jacques le fataliste et son maître. Épilogue de Jacques le fataliste et son maître. I- Une fin peu...
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Épilogue de Jacques le fataliste et son maître.
Épilogue de Jacques le fataliste et son maître.
I- Une fin peu habituelle :
A- Une fin rapide
• Le maître de Jacques parvient au terme de son voyage chez la nourrice qui élève son fils
=> la fin du roman ne confirme pas les amours de Jacques dans leur place centrale.
• Diderot semble renverser les priorités, tant pour la date que pour le « thème principal »
que pour le but final du voyage qui est en fait l’enfant, et rien d’autre.
• Sort des personnages : le véritable père de l’enfant, le chevalier de Saint Ouin attaque
le maître mais est tué => le maître de Jacques s’enfuit au galop.
Jacques est mis en prison.
=> Diderot déclare alors la fin de son récit : « Et moi, je m’arrête ».
B- Un livre sans véritable dénouement
• Le récit s’achève (comme au début) par une référence aux amours de Jacques => on n’a
finalement pas plus de précisions que cela.
« Les amours de Jacques ? ».
> déception du
lecteur.
=> C’est comme si cette question des amours de Jacques n’avaient été qu’un prétexte
pour parler de plusieurs sujets.
• C’est comme si le récit de devait jamais avoir de dénouement, ne devait jamais se
dénouer.
C- Les justifications de l’auteur
• L’auteur justifie cette fin à travers trois arguments :
– Feignant d’être seulement observateur => dit qu’il a tout dit de ce qu’il savait sur Jacques
et son maître.
Cf.
« parce que je vous ai dit de ces personnages tout ce que j’en sais ».
– Précise qu’il pourrait suppléer le manque de certitude de ce « dénouement » mais « à
quoi bon ? » ;
– Ce manque de fin était déterminé, fatale : cf.
Jacques lui-même avait prédit « qu’il ne
finirait pas l’histoire » => le récit est aussi marqué par la fatalité.
II- Une parodie d’excipit
Dans Jacques le Fataliste > Diderot parodie d’une certaine manière le roman =>
parodie aussi la fin, l’épilogue du roman.
A- Satire des....
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