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En 2003, année du centenaire de la fondation de la République panaméenne, la morosité et le désenchantement continuaient de dominer...

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« En 2003, année du centenaire de la fondation de la République panaméenne, la morosité et le désenchantement continuaient de dominer la vie publique du pays. La dernière année du mandat de la présidente Mireya Moscoso a vu s'accroître le discrédit de son gouvernement et l'impopularité du Parti arnulfiste (PA).

Aux accusations de corruption et de népotisme se sont ajoutés les effets de la décélération prolongée de l'économie nationale Pour la deuxième année consécutive, le PIB a stagné en 2002 (0,5 %), et le PIB par habitant a diminué de 1,1 %.

Le chômage urbain était l'un des plus élevés d'Amérique latine (16 % à 17 %).

La baisse d'activité a touché aussi bien le secteur financier (Centre bancaire international) que les réexportations depuis la zone franche de Colon vers les pays latino-américains.

Le trafic du canal a baissé, l'augmentation des recettes résultant d'une hausse des tarifs de transit.

Les exportations de bananes, de café et de crustacés ont diminué, dans un contexte de crise de l'industrie manufacturière. Aucune politique cohérente n'est venue soutenir les secteurs productifs et les grands projets d'infrastructures, tels que la construction d'un deuxième pont sur le canal, tardaient à voir le jour faute de financement.

Comme le soulignait un rapport du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) d'octobre 2002, les inégalités de revenus se sont accentuées au détriment des classes populaires et des couches moyennes, et.... »

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