En 2000, les Pays-Bas ont maintenu le cap d'une croissance économique soutenue. Avec une économie en plein "boom" depuis une...
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En 2000, les Pays-Bas ont maintenu le cap d'une croissance économique soutenue.
Avec une économie en plein "boom" depuis une décennie, le pays est resté
considéré comme une valeur sûre en termes d'implantation et d'investissements
dans le monde industriel.
Ce développement s'accompagne parfois de ratés voire
de scandales.
Ainsi, la désastreuse évolution de la cotation en Bourse de World
Online (fournisseur d'accès Internet) durant le mois de mars 2000 (en peu de
temps, le cours a perdu 70 % de sa valeur) a provoqué un véritable malaise dans
le secteur financier hollandais.
Elle a entraîné une réaction du monde politique
exigeant des règles d'introduction en Bourse plus strictes.
La principale banque
du pays, ABN-AMRO, a été mise en cause, dans la mesure où elle avait été chargée
de rédiger le document de souscription.
L'économie néerlandaise est apparue confrontée à un autre problème majeur : le
manque de cadres et plus généralement de main-d'œuvre.
En mai 2000, le quotidien
national Volkskrant révélait ainsi que 5 % des entreprises de Zélande et du
Brabant envisageaient sérieusement de se délocaliser faute de personnel.
D'où
certainement l'apparition d'un phénomène nouveau aux Pays-Bas : les agences
d'intérim pour personnes âgées, au succès d'autant plus spectaculaire que le
marché du travail est tendu.
En septembre 2000, le taux du chômage a atteint un
plancher historique : 2,8 % de la population active, soit 181 000 personnes.
Le
travail à temps partiel est très répandu et les salariés néerlandais ont des
facilités pour réduire leur temps de travail.
En février 2000, le Parlement a en
effet adopté une loi plus ouverte encore sur les droits des salariés en la
matière.
Sur les....
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