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En 1989-1990, les autorités de la IIIe République - le chef de l'État, le major Pierre Buyoya, le Comité militaire...

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« En 1989-1990, les autorités de la IIIe République - le chef de l'État, le major Pierre Buyoya, le Comité militaire pour le salut national et son deuxième gouvernement, dirigé par un Premier ministre hutu, Adrien Sibomana - se sont attachées à réaliser les priorités fixées au lendemain de leur arrivée au pouvoir et des affrontements interethniques d'août 1988.

Ces massacres avaient opposé des groupes appartenant aux ethnies hutu - majoritaire - et tutsi - minoritaire (15% de la population) mais qui détenait le pouvoir politique.

Les autorités ont prôné la consolidation de l'unité nationale, le respect des droits de l'homme et la restauration de l'autorité morale de l'État.

Alors que les travaux de la Commission pour l'unité nationale ont débouché, en mai 1990, sur une charte des droits et des libertés, la redistribution des pouvoirs à l'échelle des provinces et des administrations et la mise en place d'une Cour des comptes visant à moraliser la vie publique ont été instituées.

Ces mesures, ainsi que les orientations budgétaires privilégiant l'éducation, la santé et l'habitat, et la réinstallation des réfugiés de retour du Rwanda, ont marqué une volonté d'apaisement social et d'ouverture politique. Pourtant,.... »

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