El Salvador 1991-1992 Alors que l'année 1991 prenait fin, et avec elle le mandat du secrétaire général de l'ONU, Javier...
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El Salvador 1991-1992
Alors que l'année 1991 prenait fin, et avec elle le mandat du secrétaire général de l'ONU, Javier Pérez de
Cuellar, un accord était signé in extremis, mettant un terme à une guerre civile de douze ans ayant coûté
la vie à 80 000 personnes.
Le rôle de l'ONU aura été déterminant pour imposer la paix aux belligérants.
Mais il est vrai que tant le gouvernement d'extrême droite d'Alfredo Cristiani que l'armée et la guérilla du
Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN) s'accordaient à penser qu'une issue militaire au
conflit n'était plus envisageable.
Le bon score de la gauche, devenue la troisième force politique du pays
lors des élections législatives et municipales de mars 1991, avait conforté le FMLN dans son intention de
réintégrer la vie politique.
Envisagée dès 1989, la participation de la guérilla aux élections présidentielles
fut alors annoncée pour 1994.
En avril, la médiation de l'ONU ayant été acceptée par tous, les
négociations reprenaient à Mexico, puis se poursuivaient en mai à Caracas, en juin et juillet à Mexico et
en septembre à New York.
Les divergences portaient sur le rôle futur de l'armée et les conditions dans
lesquelles les combattants du FMLN allaient être "démobilisés".
En avril, des accords étaient signés
portant sur 47 projets de réforme constitutionnelle touchant l'organisation des forces de sécurité et
prévoyant la création d'une Commission de la vérité pour enquêter sur les violences commises depuis
1980.
En mai, le Conseil de sécurité de l'ONU créait une mission d'observateurs pour le Salvador
(ONUSAL), chargée de vérifier le respect des accords.
En septembre, l'action de J.
Pérez de Cuellar donna
une impulsion décisive aux négociations et, alors que le gouvernement présentait des gages de bonne
volonté en....
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