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Didactique de la production écrite L'aspect thymique est indispensable dans tous les métiers, mais on trouve aussi un aspect social, un aspect technique, un aspect d'identité historique, un aspect intime (décision de faire un métier, s'en donner les moyens).

Publié le 05/04/2015

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Didactique de la production écrite L'aspect thymique est indispensable dans tous les métiers, mais on trouve aussi un aspect social, un aspect technique, un aspect d'identité historique, un aspect intime (décision de faire un métier, s'en donner les moyens). Ainsi il y a une dimension personnelle (aspect intime), une dimension impersonnelle (aspect technique), une dimension interpersonnelle (aspect social, métier adressé à d'autres), une dimension transpersonnelle (aspect d'identité historique). La formation à la didactique de l'écriture peut être ancrée dans les 3 points suivants : ? Social : apprendre à observer, quelque soit la forme de l'observation retenue (passive, participante, active), ce qui se joue dans le quotidien d'une classe, en matière de communication sociale entre élèves et maître, aussi bien qu'entre pairs. On observe quelque chose sur laquelle on s'est posé des questions, il s'agit d'analyser les données recueillies en observation à l'aide de nos questions. Enseigner = travailler à ce qui unit les êtres et les libère. Didactique = tout ce qui a rapport à la transmission et l'appropriation de savoir, de savoir-faire et de savoir-être. Par la didactique et les lois scolaires on apprend la loi sociale. La parole est le lieu de la présence à soi et aux autres, le lieu du savoir, et lieu de l'engagement dans l'action. Elle est intégratrice de la constitution des savoirs, la construction de l'identité personnelle, de l'insertion dans le groupe social institué dans la classe. La parole est ce qui permet « que chacun se fasse oeuvre de lui-même » (Pestalozzi) ? Culturel : acquérir par son expérience personnelle de lecteur la morale de l'écrit (constitution, structuration, raison d'être et valeur dans la société humaine) de façon à éprouver cette filiation culturelle qui relie l'oeuvre littéraire reconnue et le texte d'essai de l'élève de quelle qualité qu'il soit. Ne jamais demander à un élève un texte quelconque sans un travail préalable, il faut spécifier le type d'écrit, pour qu'il mobiliser un intertexte précis. La lecture littéraire est avant tout un dialogue entre un monde de valeurs, celui présent dans le monde du texte, et son monde de valeurs à soi. ? Processus : acquérir des savoirs sur le processus d'élaboration des textes, éprouver soi-même ce savoir-faire, avant de le faire vivre et partager par les élèves. Elaborer en équipe de cycle, au pluridisciplinaire (collège), des outils pour l'intervention avec les élèves sur leurs écrits, assez robustes pour s'adapter aux différentes situations de production écrite proposées en classe, mais simples pour que la logique qui les anime soit aisément communicable aux enseignants débutants et aux élèves. Les savoir-faire techniques doivent s'élaborer dans les temps de formation initiale et continue, s'éprouver en classe, doivent être amendés, refondés en équipe de cycle ou pluridisciplinaire. Dans le renseignement de l'écriture, les maîtres doivent à leurs élèves d'être : - les garants de l'écoute réciproque qui permet à chacun d'avoir un statut en classe, par l'écriture notamment - des porteurs et des passeurs de la culture de l'écrit - des artisans capables de mobiliser et d'accroître leur savoir-faire propre par l'intermédiaire de ceux auxquels ils enseignent. QUELQUES EXEMPLES DE TRAVAUX ? Acrostiche, haïku, calligramme, poème, nouvelle, fable, comptine... Il y a trois constats qui établissent un enseignement de l'écriture efficace : 1er constat (pédagogique) : écrire à l'école suppose certes des compétences mais surtout l'existence de conditions sociales qui donnent à cet acte significations et valeurs, et sont la condition nécessaire de l'engagement du sujet dans la tâche d'écriture. 2e constat (culturel) : quand on écrit un texte à l'école, ce texte est à la conjonction d'une part des productions culturelles de référence et de l'intertexte dont chaque élève est muni. Donc il faut une demande bien précise et bien située dans les différents styles et genre.
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« La lecture littéraire est avant tout un dialogue entre un monde de valeurs, celui présent dans le monde du texte, et son monde de valeurs à soi.  Processus : acquérir des savoirs sur le processus d’élaboration des textes, éprouver soi-même ce savoir-faire, avant de le faire vivre et partager par les élèves. Elaborer en équipe de cycle, au pluridisciplinaire (collège), des outils pour l’intervention avec les élèves sur leurs écrits, assez robustes pour s’adapter aux différentes situations de production écrite proposées en classe, mais simples pour que la logique qui les anime soit aisément communicable aux enseignants débutants et aux élèves. Les savoir-faire techniques doivent s’élaborer dans les temps de formation initiale et continue, s’éprouver en classe, doivent être amendés, refondés en équipe de cycle ou pluridisciplinaire. Dans le renseignement de l’écriture, les maîtres doivent à leurs élèves d’être : - les garants de l’écoute réciproque qui permet à chacun d’avoir un statut en classe, par l’écriture notamment - des porteurs et des passeurs de la culture de l’écrit - des artisans capables de mobiliser et d’accroître leur savoir-faire propre par l’intermédiaire de ceux auxquels ils enseignent. QUELQUES EXEMPLES DE TRAVAUX  Acrostiche, haïku, calligramme, poème, nouvelle, fable, comptine… Il y a trois constats qui établissent un enseignement de l’écriture efficace : 1er constat (pédagogique) : écrire à l’école suppose certes des compétences mais surtout l’existence de conditions sociales qui donnent à cet acte significations et valeurs, et sont la condition nécessaire de l’engagement du sujet dans la tâche d’écriture. 2econstat (culturel) : quand on écrit un texte à l’école, ce texte est à la conjonction d’une part des productions culturelles de référence et de l’intertexte dont chaque élève est muni. Donc il faut une demande bien précise et bien située dans les différents styles et genre. 3econstat (didactique) : il n’y a d’écriture que dans l’acte de réécriture, il faut de l’aide et du retravail.. »

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