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DEUXIÈME SUJET Peut-on parler d'un besoin de l'autre? • Problèmes: ce besoin dont on parle existe+il vraiment (le dit en...

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« DEUXIÈME SUJET Peut-on parler d'un besoin de l'autre? • Problèmes: ce besoin dont on parle existe+il vraiment (le dit en effet « peut-on » ? - se poser le problème de l'origine et du fondement de nos relations avec autrui: le rassemblement des hommes dans des cadres communautaires (de la famille à la nation) répond-il à un besoin inscrit dans la nature de l'homme? Ou bien faut-il pour l'expliquer, considérer d'autres notions, comme celles de reconnaissance*, de désir? - quel statut est imposé à l'autre quand j'en fait l'objet de mon besoin? • Formulations voisines : - « Sommes-nous faits pour vivre seuls ou avec les autres?>>: type de problème n° 1 ; « Que trouve+on au fondement des société humaines?" : type de problème n° 2; - « aimer l'autre pour lui-même»: type de problème n° 3. • Chapitres du livre concernés . introduction générale; chapitre 2 : texte 5; chapitre 3: textes 8 et 11 ; chapitre 4: textes 15 et 17 ; - chapitre 5: en entier. • Glossaire: amour de soi; association; différence; égalité; idéal; moi privé/moi social; personne; reconnaissance; respect; sociabilité; solipsisme. • Éclaircissements: A.

On doit d'abord s'interroger sur ce qu'engage véritable- ment une telle problématique. · Faire de l'autre l'objet d'un besoin, c'est l'envisager logiquement comme moyen de satisfaction de ce besoin.

Autrui est donc perçu comme objet (fixé par exemple suivant des lois de nature) par lequel j'apaise des appétits, je soulage des inclinations, comme ce qui vient combler un manque. D'autre part, s'il y a en moi quelque chose comme un besoin 73 de l'autre, cela signifie qu'au moins une part de mon être ne peut trouver accomplissement et réalisation qu'à travers précisément la dimension de l'autre.

Dès lors il semble qu'on puisse établir l'impossibilité de mon auto-suffisance:je ne puis trouver une complétude que dans la rencontre de l'autre, aucun achèvement de moi-même ne pourra s'accomplir dans la solitude, (cf.

Introduction générale, introduction au chapitre 3).

Ce thème du besoin de l'autre place donc l'autre à la racine de mon existence : il n'y a pas, d'abord, un être solitaire qui va à la rencontre de l'autre, mais autrui est présent en ma nature même par la trace en creux qu'y dessine le besoin. B.

Une fois défini l'enjeu de la problématique, encore faudrait-il préciser la notion même de besoin. Premièrement: quelle est sa nature? Il peut s'agir en effet: - d'une structure quasi biologique qui me fait trouver en autrui le complément naturel de mon être, chacun de nous étant comme autant d'organes de l'immense corps de la communauté des hommes (cf.

texte 18); - d'un construction rationnelle qui calcule l'utilité du secours d'autrui et conclut à l'avantage de l'élaboration de structures communes (cf texte 19);. - d'une situation historique de fait d'interdépendance qui désigne l'autre comme indispensable au déploiement de mon action sociale, en vertu d'un système réglé d'échanges et de division du travail (cf.

texte 20); - d'une tendance renvoyant plus profondément à une structure essentielle de mon être qui inscrit autrui au cœur.... »

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