Deux faits politiques ont changé la donne, en 1999, pour la jeune démocratie paraguayenne. Le 23 mars, le vice-président Luis...
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Deux faits politiques ont changé la donne, en 1999, pour la jeune démocratie
paraguayenne.
Le 23 mars, le vice-président Luis María Argaña a été assassiné
par trois hommes revêtus de tenues de combat militaires.
La crise politique qui
s'est ensuivie a bien failli provoquer la fin du régime démocratique, en vigueur
depuis une décennie à peine.
Le crime a été attribué au général Lino César Oviedo (responsable de la
tentative de coup d'État d'avril 1996) et, de manière indirecte, à son
partenaire politique, le président Raúl Cubas Grau, qui comparaissait alors
devant un tribunal parlementaire devant établir s'il pouvait conserver ses
fonctions ou devait être destitué, auquel cas son premier successeur aurait été
le vice-président assassiné, ennemi déclaré de R.
Cubas et du général Oviedo.
Le
procès du président s'est accéléré, tandis qu'une foule, composée surtout de
jeunes opposants, s'installait pendant trois jours sur la place principale
d'Asunción pour réclamer sa démission.
Six personnes ont été tuées par des
francs-tireurs sympathisants du général Oviedo.
Le 28 mars 1999, R.
Cubas a
finalement démissionné, le général Oviedo s'est exilé en Argentine, et la
Présidence a été confiée au président du Sénat, Luis González Macchi, qui devait
achever le mandat du chef de l'État démissionnaire....
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