Des termes à ne pas confondre Concepts transversaux à connaître CAUSE/FIN Au sens large, une cause est le moteur d'une...

« Des termes à ne pas confondre Concepts transversaux à connaître CAUSE/FIN Au sens large, une cause est le moteur d'une action ou d'un mouvement quel­ conque.

On distinguera cependant deux types de cause : celle qui engendre mé­ caniquement un effet, et celle qui représente ce en vue de quoi un mouvement ou une action est entrepris et qu'on appelle plus proprement une.fin (ou finalité). Ainsi, à titre d'exemple, la parole semble être tout autant l'effet de la tension des muscles de l'appareil phonatoire, que l'effet d'une intention, d'une fin envisagée par le sujet parlant. CONTINGENT/NÉCESSAIRE/POSSIBLE Est contingent ce qui peut ne pas être, ou être autrement qu'il est.

Ainsi, pour le géomètre, la couleur d'un triangle est contingente. Est nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être, ni être autrement qu'il est.

Par exemple, les propriétés géométriques d'une figure sont nécessaires (la somme des angles d'un triangle est égale à 180 degrés, etc.). Est possible ce qui peut être.

Au sens logique, est possible ce dont le contraire n'implique pas contradiction.

Le possible s'oppose également au réel. CROIRE/SAVOIR Croire consiste à adhérer à une idée sans fondement rationnel permettant de dé­ cider de sa nécessité ou de sa vérité.

En cela, la croyance se distingue du savoir, et son contraire est le doute.

Savoir consiste à détenir la vérité d'une chose ; son contraire est l'ignorance. EXPLIQ.UER/COMPRENDRE Distinction posée par Dilthey pour rendre compte de la différence entre les sciences de la nature et « les sciences de l'esprit » : alors que les phénomènes naturels nécessitent une approche explicative, en ce qu'ils obéissent à des causes déterminables par des lois, l'homme, comme sujet libre, et toutes les activités humaines, doivent être compris, car ils sont porteurs de sens, d'intentions, qu'au­ cune causalité stricte ne peut expliquer. EN FAIT / EN DROIT Le voleur détient en fait ce qu'il a dérobé, mais non en droit: il n'est est pas pro­ priétaire.

Considérer ce qu'une chose est en fait, c'est se contenter de la décrire, de constater ce qu'elle est, empiriquement.

Considérer ce qu'une chose est en droit, c'est tâcher de montrer ce qu'elle doit être en vertu de sa nature.

Ainsi, l'homme privé de liberté est esclave en fait, mais libre en droit, c'est-à-dire par nature. GENRE/ESPÈCE/INDIVIDU Ces trois notions désignent chacune un degré de classification des choses.

Le genre désigne l'ensemble le plus large.

Il comprend l'espèce, plus restreinte, qui englobe elle-même l'individu.

Ce dernier, littéralement indivisible, ne comporte aucun degré inférieur. IDENTITÉ/ÉGALITÉ/DIFFÉRENCE !!identité(du latin idem,« même») désigne.... »