Depuis son couronnement en octobre 2004, le roi Norodom Sihamoni a manifesté une grande discrétion sur le plan politique, rompant...
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Depuis son couronnement en octobre 2004, le roi Norodom Sihamoni a manifesté une grande discrétion
sur le plan politique, rompant ainsi avec la tradition patriarcale tout en assumant l’héritage laissé par son
père en matière de relations internationales.
Il a en effet payé son tribut à la Corée du Nord, avec
laquelle Norodom Sihanouk avait toujours entretenu une relation excessivement amicale, en y effectuant
une visite d’État en avril 2006 ; celle-ci l’a amené à saluer chaleureusement la mémoire du dictateur
coréen Kim Il-sung.
Le roi s’est également rendu au Vietnam (mars 2006), confirmant la nécessité pour le
Cambodge de renforcer ses liens d’amitié avec son difficile voisin.
La visite du Premier ministre chinois
Wen Jiabao à Phnom Penh (avril 2006), marquée par la signature de nombreux accords de coopération, a
consacré par ailleurs l’enracinement du Cambodge dans son environnement régional et la volonté
chinoise de renforcer son influence dans la péninsule indochinoise.
La scène politique intérieure a été laissée au Premier ministre Hun Sen, qui a habilement manœuvré pour
renforcer son pouvoir en suscitant la rémission pour ses principaux opposants.
Après avoir fui le pays en
février 2005, Sam Rainsy a reçu le pardon royal et regagné Phnom Penh en février 2006.
Il s’était engagé
au préalable à privilégier la voie du dialogue avec Hun Sen.
Quant à Norodom Ranariddh, leader du
FUNCINPEC (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre,....
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