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Dégagez l'intérêr philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée, _ , Il y-a deux sortes de dépendance,...

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« Dégagez l'intérêr philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée, _ , Il y-a deux sortes de dépendance, celle des choses qui est de fa narure, cel/e·des hommes qui est de la société.

La dépendance des choses n'ayant aucune moralité ne nuit point à la liberté et n'engerrdre point de vices, la dépendance des hommes étant désordonnée, les engendre tous et c'est par elle que le màître et I'eselave se dépravent m1,1tuellement.

S'il y a quelque moyen de remédier à ce mal dans la société c'est de sùbstituer la loi à l'homme et d'armer les volontés générales d'une force r_ée/le supérieure à l'action de toute volonté particulière. .-.: ·.Si les lofs des hommes avaient comme celles de la nature une inflexibilité que jamais .aucune force humaine ne pût faire plier.

la dépendance.

des hommes rei•iendrait alors celle des choses, on réunirait dans la république tous les avantages de l'ëtat naturel et ceux de-fétat cMl,.onjoindrait à la liberté qui maintient l'homme exempt de vice, la moralité qui l'élève à la wmu. Jean-Jacques ROUSSEAU (Groupement interacadémique V, A) Introduction Union nécessaire de la· liberté et de la moralité dans une société bien organisée :..cette union n'rst possible que forsqe·Ja société est dotée de lois inflexibles. I.

Origine du mal social - Il vient de la mauvaise organisation des rapports entre les hommes. Ce que Rousseau nomme: la dépendance des hommes, c'est-à-dire le fait qu'ils dépendent les u,ns des autres, mais surtout le fait que cette hiérarchie est désordonnée, c'est-à-dire: • arbitraire; • instable; • toujours susceptible d'être remise en question. - Exemple : le maître ci l'esclave , l'un se déprave dans l'oisiveté, l'autre dans l'absence de liberté (c'est un peu court par rapport à Hegel, on peutle signaler au passage). - Par contraste, la dépendance des choses (le déterminisme) est inflexible: elle est étrangère à toute appréciation morale, et c'est cette neutralité (la loi de la nature n'est ni bonne ni mauvaise) qùi ne peut produire de vices. II.

Le remède Substituer la ioi à l'homme» : que les rapports sociaux ne puissent plus être modifiés par des décisions aléatoires et individuelles. - Mais qu�ils soient organisés par des lois inflexibles, qui énoncent les volontés - « généraJJ!s.... »

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