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défense stratégique (armée).

Publié le 21/05/2013

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défense stratégique (armée). 1 PRÉSENTATION défense stratégique, ensemble des moyens militaires dont dispose une nation pour dissuader un pays étranger de l'attaquer, ou pour se défendre si une attaque est effectivement lancée. Au milieu du XXe siècle, la notion de défense stratégique a connu un profond bouleversement avec l'apparition de nouvelles armes offensives : bombardiers à long rayon d'action, missiles balistiques intercontinentaux, sous-marins nucléaires lanceurs d'engins équipés de têtes nucléaires, ainsi qu'avec la mise au point de nouvelles armes défensives et de systèmes de détection, notamment les réseaux radar et les satellites d'observation. Ces armes ont limité la portée des stratégies fondées sur la défense des frontières et des côtes. Elles ont favorisé, au moins chez les grandes puissances, une stratégie nouvelle fondée sur la dissuasion plutôt que sur la destruction des armées attaquantes. 2 DISSUASION NUCLÉAIRE 2.1 Objet Bombes nucléaires Les bombes nucléaires sont les engins les plus destructeurs qui existent. Les modèles actuels ont des puissances 8 à 40 fois supérieures à celles des bombes Little Boy et Fat Man, qui dévastèrent Hiroshima et Nagasaki en 1945. U.S. Air Force La dissuasion nucléaire est fondée sur la menace de représailles. Elle s'exprime par la capacité des forces de la nation attaquée de survivre à une première frappe et de répliquer par une frappe aussi -- sinon plus -- violente, et dont la perspective dissuade l'éventuel agresseur de lancer la première attaque. En général, cette stratégie est préférée à une défense active qui consiste à détruire les missiles balistiques adverses par des systèmes antimissiles. Le dispositif de dissuasion nucléaire repose principalement sur trois systèmes d'armes complémentaires : des bombardiers à long rayon d'action emportant des missiles airsol à tête nucléaire, des missiles balistiques basés à terre et des sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d'engins (SNLE). La Défense utilise un système de détection donnant immédiatement l'alerte en cas d'attaque ; par sécurité, les missiles destinés à une éventuelle contre-attaque sont placés sur des lanceurs mobiles, dans des silos souterrains ou à bord de sous-marins. 2.2 Stratégie française La stratégie de dissuasion, qui a été à la base de la politique de défense de la France à partir des années soixante, repose sur une force nucléaire crédible et sur des moyens de protection efficaces contre une première frappe de l'ennemi. Pour faire face à toute menace sur ses centres vitaux, la France s'est donnée les moyens de frapper l'adversaire aux endroits de grande concentration urbaine. La dissuasion du petit contre le grand est donc fondée sur des armes de forte puissance. Un éventuel agresseur sait qu'une attaque du territoire françai...

« leurs silos, d’autre part en maintenant un système étendu de défense contre les bombardiers et en construisant une force navale anti-sous-marine puissante.

Après 1991,certains de ces systèmes sont détruits ou désactivés et les autres placés sous le contrôle de la Communauté des États indépendants ou de certaines républiques, comme laRussie, l’Ukraine ou le Kazakhstan. Pendant la guerre froide, les Soviétiques ont également réalisé de vastes systèmes de défense passifs qui doivent permettre à la population de survivre à une guerrenucléaire, réduisant ainsi la capacité de dissuasion adverse — soit occidentale, soit chinoise. Dès 1993, dans sa première doctrine militaire, la Russie met en exergue l’importance de la dissuasion nucléaire et renonce à l’engagement de ne pas employer en premierl’arme nucléaire.

Le concept de sécurité et le projet de doctrine militaire affirment la nécessité de poursuivre la modernisation des forces de dissuasion nucléaire.

Estenvisagée la possibilité du recours à une frappe nucléaire limitée avec un dommage soigneusement calculé pour l’attaquant dans le cas où les forces conventionnelles russesne parviendraient pas à prendre le dessus dans un conflit. Aujourd’hui, pratiquement toutes les armes nucléaires se trouvent sur le territoire russe.

Elles sont estimées à 3 500 têtes nucléaires, chacune pouvant être équipée de 5 à10 charges.

Comme pour les États-Unis et pour la France, l’essentiel de la dissuasion russe est portée par les sous-marins, notamment ceux de type Typhoon basés près dela presqu’île de Kola et de Vladivostok et ceux de type Delta basés sur la presqu’île du Kamtchatka.

Même si la moitié de ces submersibles n’est plus opérationnelle parmanque d’entretien, la puissance de feu de ceux qui restent est colossale.

En une seule salve, un Typhoon peut détruire tous les centres vitaux américains (en supposantqu’ils ne soient pas interceptés par les missiles antimissiles dont l’efficacité ne cesse de s’améliorer). La Russie dispose également de bombardiers lourds de type Tupolev, dont le dernier en date est le TU-160 Blackjack, avion supersonique d’un rayon d’action de 12 300 kmsans réapprovisionnement.

L’armement nucléaire terrestre quant à lui repose sur des missiles mobiles de type SS.

Le dernier modèle est le SS 25 ; 352 de ces missiles sontdéployés sur la totalité du territoire russe.

La portée de chaque missile est de 10 500 km. L’éventualité d’une confrontation nucléaire entre l’Est et les grandes puissances occidentales n’est plus d’actualité.

Ce qui pose aujourd’hui problème, c’est l’existence d’untel potentiel dans un environnement qui échappe aux contrôles des instances internationales.

Que devient en effet le plutonium après le démontage d’une arme ? C’est unproduit facile à transporter et il n’en faut que 4 kg pour fabriquer une bombe.

Les apprentis sorciers ne manquent pas à travers le monde et la détention de l’arme nucléairepar un pays belliqueux ou politiquement instable pourrait remettre en question l’équilibre institué par la dissuasion nucléaire, qui a pourtant fait les preuves de son efficacitéau cours de ces cinquante dernières années. Outre la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine, deux autres pays, l’Inde et le Pakistan, disposent officiellement d’armes nucléaires.

Selon les experts, Israëlposséderait également environ 200 têtes nucléaires, mais le gouvernement israélien reste très discret sur cette question. 3 SYSTÈMES DE DÉFENSE PASSIVE Centre de surveillance radarRay Nelson/Phototake NYC La protection des forces nationales exige la surveillance et l’évaluation des forces adverses.

Ce travail commence par l’acquisition et l’analyse de renseignements permettantde connaître la menace.

Les sources d’information sont multiples : échanges diplomatiques, publications des gouvernements étrangers, observation par les satellites,espionnage technologique et militaire ( voir renseignement). La détection des attaques est assurée par de vastes réseaux terrestres, maritimes et spatiaux, comprenant des radars et des sonars, des lasers, des dispositifs optiques àhaute résolution, des capteurs magnétiques, thermiques, acoustiques et chimiques.

Les informations provenant de ces capteurs sont centralisées et interprétées par dessystèmes informatiques, qui permettent aux états-majors de décider très rapidement de la riposte appropriée face à une attaque inopinée. 4 SYSTÈMES DE DÉFENSE ACTIVE Schéma d'un sous-marin nucléaire© Microsoft Corporation.

Tous droits réservés. La défense active consiste à détruire les armes de l’adversaire. Le déploiement simultané des systèmes antimissiles en Union soviétique et aux États-Unis, étudié et parfois entrepris au cours des années soixante-dix, tendait à rendreincertaine la stratégie de dissuasion, et poussait chaque pays à multiplier le nombre de ses missiles offensifs ou de ses têtes nucléaires.

Mais la construction, la maintenance. »

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