Dans quelle mesure la socialisation familiale influence-t-elle la réussite scolaire et professionnelle ?
Publié le 29/01/2013
Extrait du document
4) Mobilité chez les immigrés
Ainsi, si la mobilité se développe bien chez les classes sociales à faible revenu, elle se développe
aussi chez les enfants d'immigrés. En effet la politique d'intégration qui permet à la culture des étrangers
de s'adapter à la notre en gardant quelques valeurs d'origine permet une mobilité sociale qui s'opère dès
l'enfance pendant sa scolarité. La socialisation familiale de l'enfant d'immigré s'oppose à sa réussite
scolaire puisque la famille favorise le travail matériel et souvent ne comprend rien à l'enseignement
français. Mais de nos jours, l'Etat aide les enfants immigrés en leur permettant d'utiliser certaines
connaissances familiales mélangées à la culture française. Des cours d'arabe en plus de leur
enseignement français permet de prendre des bases qu'ils connaissent et d'avoir de meilleurs résultats.
Cela a pour but de leur faire prendre confiance en eux dès leur plus jeune âge et d'arriver par la suite à
de meilleurs résultats scolaires. Le mélange dans les écoles des enfants de tous milieux et toutes
origines permet que les enfants dépassent socialement peu à peu
leurs parents qui ne sont plus un modèle pour leur scolarité et leur choix professionnel.
«
travailleront aux tâches ménagères ou au bricolage, ou bien se détendront.
2) la famille apporte un capital économique
L'argent peut servir dans la façon de travailler : un fils de cadre pourra avoir un ordinateur chez lui afin
de compléter son travail.
De plus, l'enfant " riche " pourra avoir un enseignement privé peut -être meilleur
que celui public.
Quant au fils de patron, il pourra rater ses études et obtenir, malgré cela, un poste dans
l'entreprise de son père.
Mais, grâce aux bourses, l'effet direct du capital économique n'est pas trop
important.
Son rôle est surtout indirect.
De longues études ne permettent pas de gagner de l'argent tôt comme le fait l'acquisition du BEP ou
du CAP.
Les choix d'orientation dépendent des contraintes familiales : chaque famille juge différemment
le coût des études et les bénéfices à en attendre.
Pour les ouvriers, aux revenus bas, le coût sera jugé
élevé, alors que les probabilités de succès d'études longues seront jugées faibles :le système éducatif
leur est mal connu et il faut connaître des élèves qui ont réussi pour imaginer que c'est possible.
Or, les
ouvriers ont des diplômes faibles.
Pour les cadres, le coût scolaire est supportable et ils jugent indispensable que leurs enfants aient le
bac : les enfants doivent avoir au moins le diplôme de leurs parents.
Ayant fait des études, ils jugent que
leurs propres enfants ont de grandes chances de réussite : la comparaison coût-avantage des études est
donc positive.
3) Enfin, la famille
apporte un capital social qui servira dans sa réussite scolaire et professionnelle.
En effet, les amis, les connaissances des parents pourront servir dans l'avenir à trouver un emploi.
Les relations aident à trouver un emploi mais au même niveau que ses parents.
Les relations permettent
souvent d'éviter la " descente sociale " mais elles gênent aussi l'ascension .
.
Ce sont les agriculteurs qui
ont les plus faibles résultats scolaires et sont le plus souvent fils d'agriculteurs ( 89,2% ) : aux handicaps
culturels s'ajoutent l'éloignement géographique des villes.
Au contraire 80% des fils de cadres ont le bac et deviennent principalement cadres : seulement 0,7%
des ouvriers sont fils de cadres.
Conclusion de la première partie : tous ces capitaux apporté par la famille varient selon les moyens
des parents et montrent bien que la réussite scolaire et professionnelle est influencée par la socialisation
différentes selon les classes sociales des parents.
Cependant on remarque de nos jours une augmentation de la mobilité sociale, c'est-à-dire que
l'enfant change de classe sociale par rapport à ses parents.
Partie 2 : La réussite scolaire existe quelque soit l'origine sociale.
1) la mobilité sociale existe
Cependant on remarque de nos jours une augmentation de la mobilité sociale, c'est-à-dire que
l'enfant change de classe sociale par rapport
à ses parents.
Malgré le fait que cette mobilité touche principalement des catégories sociales assez
proches dans la hiérarchie sociale et qu'elle fait rarement communiquer entre elles des catégories de
statut social très différent comme le montre le tableau du document 1 : seulement 0,7% des ouvriers sont
fils de cadres, la mobilité sociale existe tout de même : 17,3% des cadres sont fils d'ouvriers, et se
propage grâce à certains facteurs.
Quelles en sont les causes ?
2) les agents de socialisation sont multiples.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dans quelle mesure la réussite scolaire est-elle un facteur de mobilité sociale ascendante ?
- Comment la socialisation politique influence-t-elle les comportements politiques ?
- On a cru longtemps que la société des Quatre amis, que La Fontaine met en scène au début de sa Psyché, comprenait Boileau et Racine. Mais il est à peu près certain qu'il ne s'agit ni de Racine ni de Boileau (ni de Molière). L'erreur venait en partie de ce que Boileau apparaissait comme le conseiller nécessaire des grands classiques. Dans quelle mesure peut-on dire que la « doctrine » de Boileau a été créée par lui et a exercé une influence plus ou moins grande sur les grands écrivains
- Milieu d'origine et réussite scolaire ?
- La passion est-elle la clé de la réussite professionnelle ?