Critiquant l'absence de rigueur du président Mahamane Ousmane dans la gestion du pays, le Parti nigérien pour la démocratie et...
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Critiquant l'absence de rigueur du président Mahamane Ousmane dans la gestion du
pays, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarraya) de
Mahamadou Issoufou, Premier ministre démissionnaire, s'est retiré, le 28
septembre 1994, de l'Alliance des forces pour le changement, laquelle avait
écarté du pouvoir, en 1993, le Mouvement nigérien pour la société de
développement (MNSD), ancien parti unique.
Après le vote d'une motion de censure, le chef de l'État a choisi, le 17
octobre, de dissoudre l'Assemblée où il ne disposait plus d'une majorité,
Abdoulaye Soulay, nommé le 28 septembre 1994, restant Premier ministre d'un
gouvernement dominé par la Convention démocratique et sociale (CDS-Rahama, parti
présidentiel), jusqu'aux législatives anticipées du 12 janvier 1995.
Ce scrutin
a donné la majorité (43 des 83 sièges) à la nouvelle alliance scellée entre les
anciens adversaires que sont le MNSD et le PNDS, entraînant des remous au sein
de ce dernier.
M.
Issoufou a été élu président de l'Assemblée le 8 février.
Contraint à la cohabitation, le chef de l'État a accepté, le 21 février, de
nommer Premier ministre Hama Amadou, secrétaire général du MNSD et dignitaire
des régimes militaires d'avant 1992, après avoir voulu imposer contre l'avis du
MNSD, qui l'a alors exclu, Amadou Lissé, haut cadre de la Banque mondiale.
Après de longues négociations tenues à Ouagadougou....
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