COURS D'HISTOIRE: LA DECOLONISATION DANS LE MONDE
Publié le 22/08/2012
Extrait du document

-le principe du droit de tout peuple à l'indépendance est inscrit dans la Charte des Nations unies.
-la pression des pays du Tiers Monde à l'ONU s'accentue à mesure de l'admission des pays qui ont accédé à l'indépendance. Cette majorité tiers-mondiste s'afiirme surtout dans les années soixante, apr�s l'admission des nombreux petits pays africains. L'indépendance immédiate pour les peuples encore soumis à la tutelle coloniale est exigée par la déclaration anticolonialiste de l'Assemblée générale, en 1960.

«
LA DÉCOLONISA Tl ON
2.
LES MOUVEMENTS NATIONALISTES
e Des élites indigènes s'efforcent de mobiliser les masses, le plus sou
vent apathiques.
Des bourgeois et des cadres militaires formés dans les universités occidentales (Gandhi, Nehru, Bourguiba, Senghor,
etc.), plus rarement des syndicalistes ou des révolutionnaires (Hô Chi Minh formé par le Komintern) animent les partis nationalistes qui
prennent la tête de la lutte pour l'indépendance (Parti du Congrès
indien, Néo-Destour tunisien, Istiqlal marocain, Vietminh, etc.).
e Les revendications des nationalistes sont essentiellement « réfor
mistes >> et relativement modérées au départ :
-
Ils réclament une plus large autonomie.
-
Ils exigent que leur soit reconnu le droit à l'indépendance, tout en admettant souvent que celle-ci ne leur soit accordée que par étapes et
dans un délai plus ou moins long.
3.
LES LUTTES ARMÉES DE LIBÉRATION NATIONALE
Face à l'intransigeance des métropoles, les nationalistes durcissent leur position et se lancent dans l'insurrection.
C'est le départ de
guerres coloniales comme en Indonésie, en Indochine, au Kenya, en Algérie ou dans les colonies portugaises.
e La guérilla
-Au début, la lutte armée est le fait d'une poignée d'individus encore
faiblement armés et manquant de ressources.
-La stratégie de la guérilla vise à harceler les forces adverses en mul tipliant des embuscades suivies d'un repli rapide.
Le terrorisme,
urbain ou rural (Mau-Mau au Kenya, Fellaghas en Afrique du Nord,
par exemple), cherche à créer un climat d'insécurité.
-La complicité des populations est indispensable.
Il faut que les révo
lutionnaires soient « comme des poissons dans l'eau >> dans le peuple
afin de s'en assurer la complicité, d'en obtenir du ravitaillement, d'y recruter de nouveaux combattants.
Cette adhésion est le plus souvent
spontanée, mais elle est parfois obtenue par la terreur.
e L'aide internationale
-L'ONU, les pays du Tiers Monde et surtout les pays limitrophes déjà
indépendants fournissent une tribune, une aide matérielle et un
refuge aux rebelles nationalistes.
Même en métropole, leur cause
peut gagner la sympathie et le soutien de partis ou d'individus isolés (cf.
les « porteurs de valises >> du FLN).
-Une victoire militaire définitive est cependant exclue (Diên Biên Phu.
»
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