Costa Rica 1996-1997 Le pays a continué de se débattre dans des difficultés économiques que la chaotique gestion du président...
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Costa Rica 1996-1997
Le pays a continué de se débattre dans des difficultés économiques que la chaotique gestion du président
José María Figueres (au pouvoir depuis février 1994) n'a guère contribué à atténuer.
En 1996 la
production a connu la récession.
La croissance en effet, qui était de 7,2 % en 1992, n'a cessé depuis de
ralentir, se chiffrant à 6 % en 1993, 3,5 % en 1994 et en 1995, et - 0,8 % en 1996.
Les conditions
climatiques et l'environnement international ont aggravé la crise, tandis que la réforme de l'État, maintes
fois annoncée, n'a pas progressé.
Le surendettement, malgré une hausse de la TVA (passée de 10 % à
15 %), a handicapé tout effort de relance de l'économie.
La gravité de la situation des finances publiques a conduit dix anciens présidents de la République à
demander une série de réformes urgentes, en novembre 1996.
Reprise par une commission composée de
représentants des deux principaux partis - le Parti de libération national (PLN, au pouvoir) et le Parti de
l'unité sociale-chrétienne (PUSC) -, cette proposition a débouché sur un accord prévoyant d'importantes
privatisations dans le domaine des télécommunications, de l'énergie, des assurances et de trois des
quatre banques nationalisées.
Le 16 décembre, le président Figueres a annoncé un plan de....
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