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« Corrigé disponible • Vous devez rédiger une lettre, donc respectez bien les codes : => Mettez la date, le lieu d’écriture.

N’oubliez pas les formules de politesse. • Votre lettre vous demande de réfléchir et est finalement, une petite dissertation indirecte dont le sujet serait : en quoi le combat des philosophes des Lumières vous parait-il encore d'actualité ? Nous vous donnerons ici des arguments que vous pourrez développer dans votre lettre. « Cher Monsieur Diderot, Je me permets de vous écrire par delà les siècles pour vous féliciter et surtout rendre hommage à votre œuvre, votre combat de celui de tous vos amis les philosophes des Lumières.

Vous avez mené de nombreux combats qui pourraient nous sembler aujourd’hui inutiles car, à l’époque où je vous écris, au XXIe siècle – et oui, nous vous lisons encore trois siècle après avec intérêt et plaisir ! –, nous n’avons plus de roi en France et la loi garantit notre liberté d’expression.

Toutefois, il me semble que vos combats, que vos luttes sont toujours d’actualité et méritant d’être lues toujours et encore ». * Le style simple et agréable à lire des Lumières : Plaire et distraire son lectorat • Les écrivains au XVIIIe siècle investissent des genres plus simples, moins ardus que des essais.

Plaisir de la lecture + facilité.

Ex : Dans Candide, nous sommes dans l’univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les quartiers de noblesse… Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». => Comme le rappelle Voltaire, afin de convaincre et de toucher son auditoire « Il faut être très court et un peu salé, sans quoi les ministres et Mme de Pompadour, les commis et les femmes de chambre font de papillotes du livre ». Une lecture active, l’ironie • De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l’ironie afin de dénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements => L’ironie est omniprésente dans Candide : L’ironie invite donc le lecteur à être actif pendant sa lecture, à réfléchir et à choisir une position.

L’auteur d’un apologue parsème ainsi son texte d’éléments qui doivent interpeller.

La lecture ne doit donc pas se faire au premier degré simplement.

Dans le chapitre VI, Candide et Pangloss, pour des raisons dérisoires, sont conduits « séparément dans des appartements d'une extrême fraîcheur, dans lesquels on n'était jamais incommodé du soleil ».

Comprenons que Voltaire désigne ici le cachot ! => + la dérision, la possibilité de se moquer de tout, même du sacré, comme Voltaire dans son article Baptême » qui présente cela comme une simple giclette d’eau sur un bébé ! Un appel à la réflexion efficace : …« Dans le Supplément au voyage de Bougainville, vous remettiez en question ce qui paraissait normal.

Pour un Européen, il semblait normal que les colons découvrent un pays et disent : ce pays appartient à la France, l’Angleterre… Or, en faisant parler le vieux Tahitien, vous avez fait comprendre au lecteur l’absurdité d’un tel jugement.

À travers l'affrontement des points de vue, le dialogue que vous avez créé cherchait faire réfléchir le lecteur et à lui faire nuancer, réviser son jugement qui est, forcément, lié à son histoire et son point de vue.

L’inversion des rôles que vous suggérez dans les propos du vieux Tahitien est très pertinente et efficace, surtout lorsqu’il imagine que c’est un Tahitien qui, en France, déclare que ce pays est à lui.

En effet, pourquoi un colon s’autorise-t-il à dire qu’un pays découvert devient la propriété de son propre état ? « Ce pays est à toi, et pourquoi, parce que tu y as mis le pied ? ».

Sachez d’ailleurs qu’elle est toujours étudiée dans les classes et que rares sont les lycéens que n’ont jamais lu le discours contre le « chef des Brigands »… • Le théâtre => Cf.

Le Mariage de Figaro.

Ex : par le discours de Marcelline, la mère de Figaro, Beaumarchais interpelle ses contemporains.

(Marcelline[1] évoque la détresse des femmes de condition sociale modeste, maintenues dans l’ignorance et la pauvreté, le comportement des hommes…). ….« Monsieur Diderot, vous avez donc réussi à développer de nouvelles formes d’expression, des textes simples et faciles à lire dans lesquels vous dénoncez de nombreux travers de votre société et surtout, vous poussez votre lectorat à la réflexion.

Loin d’infliger une leçon de morale à vos lecteurs, vous les laissez penser par eux-mêmes.

Je pense par exemple à la satire de la société que vous dressez dans le Neveu de Rameau, à travers vos deux personnages.

« Lui » et « le Neveu » ont souvent des arguments différents et aucun ne parvient vraiment à convaincre l’autre, chacun restant sur ses positions.

Comme dans votre dialogue sur le rôle du médecin et le respect du serment d’Hippocrate, le lecteur ne peut pas être passif.

Amené lui aussi à réfléchir, il est conduit à se forger une opinion par lui-même.

»… Un combat toujours d’actualité : Bien que nous ne rencontrions pas les mêmes problèmes, votre lutte nous est.... »