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Corrigé disponible Quand, à propos d'un personnage de roman, on emploie l'expression « C'est un beau personnage !» parle-t-on seulement...

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« Corrigé disponible Quand, à propos d'un personnage de roman, on emploie l'expression « C'est un beau personnage !» parle-t-on seulement de la beauté physique ou morale de ce personnage ? L’expression « beau personnage » ne désigne pas la « beauté » du personnage => cela renvoie plus à la complexité du personnage, au travail du romancier qui a crée un personnage intéressant et complexe. I- Le personnage de roman A- Des caractères non communs • Les personnages de roman ont souvent de fortes personnalités.

Ce sont des personnages complexes •Personnalités hors du commun : Mme de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Laclos ; ou Valmont dont le cynisme cache parfois une vraie tendresse. R : le personnage est aussi doté un physique particulier => Cf.

la beauté sans pareil de la Princesse de Clèves. Ex : Félicité Rougon, que l’on retrouve dans de très nombreux romans des RougonMacquart, est caractérisée par son âpreté aux gains, son envie de pouvoir.

L’image de cette petite femme manipulatrice est très marquante => héroïne. • Passions absolues : on pense à la passion que voue Des Grieux à Manon Lescaut dans l’œuvre de Prévost => il se fâche avec son père, part en Amérique avec la jeune femme qui, pourtant, l’a plusieurs fois trompé. • Cf.

l’ambition de Julien Sorel (qui le perdra) ou celle de Rastignac (étudiant à Paris, venant de la province) > cf.

la fin du Père Goriot. B- Le type balzacien • Balzac : « un type [...] est un personnage qui résume en lui-même les traits caractéristiques de tous ceux qui lui ressemblent plus ou moins, il est le modèle du genre ». • Sur le plan physique : le personnage est solidement campé dans un corps avec ses traits caractéristiques, et des détails particuliers susceptibles de suggérer des traits psychologiques.

Cf.

les personnages de Balzac. => À vous de développer cet exemple à l’aide d’un ou deux romans que vous connaissez. Cf.

la « Vieille fille », « César Birotteau », l’avare chez M.

Grandet.

Cf.

Bianchon qui représente les médecins, le marquis de Ronquerolles qui représente les impertinents… C- Un personnage « décalé » • Dans la 2e moitié du XIXe siècle => le roman cesse de représenter le personnage « type ». • Le héros décalé devient l'objet d'une entreprise de dérision : Cf.

Flaubert et Madame Bovary ou Bouvard et Pécuchet.

Idem avec les héros de Stendhal (Fabrice Del Dongo ou Julien Sorel, et même Mathilde) sont élaborés pour être à la fois ridicules et touchants, et, derrière la moquerie, le roman d'apprentissage revêt toujours un certain caractère autobiographique – Cf.

les points de rapprochements entre Julien Sorel et Stendhal par exemple.

Ironie de Stendhal.

Cf.

les pensées de Mathilde qui vient de trouver un bon mot ! • Avec les naturalistes, de nouvelles figures incarnent les valeurs montantes de la bourgeoisie d'affaires ou du prolétariat (Maupassant, Zola). ∆) Au XIXe siècle, le personnage de roman, cristallisant des postulations typiques de l'individu dans la société marchande, devient un mythe => un personnage capable de signifier une attitude, une aspiration représentatives d'un groupe tout entier à un moment de son histoire. II – La composition du personnage A- Les personnages peu héroïques • Maupassant : Préface de Pierre et Jean => « Faire vrai consiste à donner l’illusion complète du vrai, suivant la logique ordinaire des faits ».

Importance de peindre avec précision ces personnages. • Peinture de personnages qui ne sont pas héroïques mais ils ressemblent aux hommes ordinaires (ex : vulgarité du père Roland est dévoilée par ses paroles «.... »

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