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Corrigé disponible Personnage de roman > inventé par l’auteur qui lui donne des traits spécifiques. Le romancier > invente son...

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« Corrigé disponible Personnage de roman > inventé par l’auteur qui lui donne des traits spécifiques. Le romancier > invente son histoire, le plonge dans un récit, le fait évoluer… I- Le personnage de roman, le héros A- Des destins d’exception • Le roman ne raconte pas d’histoires banales, elles doivent sortir de l’ordinaire.

Cf.

la vie de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal. • Ex : les romans d’apprentissage.

Le héros, jeune homme souvent plein de grâces (Cf. Julien Sorel), est à la conquête de la capitale (héroïsme) => Julien Sorel ; Duroy de Bel Ami ; Rastignac … Ex : Georges Duroy qui devient rapidement Du Roy > au début du roman, ne peut pas s’offrir une bière, à la fin : épouse la fille d’un homme extrêmement riche.

Réussite sociale éblouissante. • Ex : les romans de capes et d’épées ou d’aventure => d’Artagnan, le capitaine Fracasse… sont devenus des sortes de légendes.

Cf.

la fameuse « Botte de Nevers » dans Le Bossu de Paul Féval. => Le lecteur devient, le temps de sa lecture, Eugène de Rastignac ou Julien Sorel ou encore le comte de Monte-Cristo… NB : de véritables personnes peuvent devenir des personnages.

Cf.

d’Artagnan ou Cyrano de Bergerac (qui n’avait pas un si grand nez !). B- Des caractères non communs • Les personnages de roman ont souvent de fortes personnalités.

Ce sont des personnages complexes • Personnalités hors du commun : Mme de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Laclos ; ou Valmont dont le cynisme cache parfois une vraie tendresse. Ex : Félicité Rougon, que l’on retrouve dans de très nombreux romans des RougonMacquart, est caractérisée par son âpreté aux gains, son envie de pouvoir.

L’image de cette petite femme manipulatrice est très marquante. • Le personnage est aussi doté un physique particulier => Cf.

la beauté sans pareil de la Princesse de Clèves. • Passions absolues : on pense à la passion que voue Des Grieux à Manon Lescaut dans l’œuvre de Prévost => il se fâche avec son père, part en Amérique avec la jeune femme qui, pourtant, l’a plusieurs fois trompé. ∆) Le roman met en scène des personnages qui ne sont pas sans éclat, des personnages qui, au contraire, ont du tempérament ou une histoire étonnante. C- La personnification • Très souvent, le lecteur s’identifie au personnage de roman.

Situation particulière de celui qui lit le roman (envie de rentrer dans le livre, choisi pour ses goûts.

Histoire d’aventures, l’amour… Un enfant de sept ans ira lire Le Clan des sept et une adolescente de quinze ans recherchera plus une histoire d’amour, comme Anna Karénine) + le romancier connaît les tours rhétoriques afin de toucher son lecteur et de favoriser son identification au personnage. Ex : Lorsque le narrateur est « je », l’identification est plus forte : Hugo utilise donc cette technique pour dénoncer la peine de mort dans Le Dernier jour d’un condamné. • Le Dernier jour d’un condamné : le narrateur est celui qui va se faire guillotiner => le lecteur se sent proche de lui, s’identifie à lui, compatit (et presque se met à sa place) => le lecteur sent donc toute l’atrocité de la peine de mort – surtout à la fin puisque le récit s’arrête avec la vit du condamné. ∆) Le lecteur s’identifie facilement au personnage de roman. Δ) Le personnage de roman est souvent un être exceptionnel, un héros à qui il arrive de nombreuses aventures > le lecteur les vit à travers lui.

=> Cela permet au lecteur de rêver, de s’évader avec le personnage.

Identification mais aussi plaisir de la lecture, de la fiction.

Sort de sa triste vie monotone et gagne des batailles, de l’argent, réussit des exploits en lisant / plaisir de lire des aventures qui se finissent bien… II- Des héros presque de chair => réalisme Toutefois, des romanciers ont voulu créer des personnages qui se rapprochent plus de la personne « réelle ». A- Le type balzacien • Balzac : « un type [...] est un personnage qui résume en lui-même les traits caractéristiques de tous ceux qui lui ressemblent plus ou moins, il est le modèle du genre ». • Sur le plan physique : le personnage est solidement campé dans un corps avec ses traits caractéristiques, et des détails particuliers susceptibles de suggérer des traits psychologiques.

Cf.

les personnages de Balzac. => À vous de développer cet exemple à l’aide d’un ou deux romans que vous connaissez. Cf.

la « Vieille fille », « César Birotteau », l’avare chez M.

Grandet.

Cf.

Bianchon qui représente les médecins, le marquis de Ronquerolles qui représente les impertinents… B- Un personnage « vrai » Les romanciers tentent de décrire précisément des personnages, des caractères qui sont donc complexes – car personne n’est vraiment héroïque.

N’être qu’héroïque est caricatural. Or, les romanciers réalistes voulaient être « réalistes ». • Les romanciers réalistes veulent peindre leurs personnages et leurs milieux de manière objective. => Les auteurs montrent et insistent sur les mauvais côtés des personnages ou leurs aspects communs. Par exemple, Charles Bovary est une sorte de anti-héros ; il est falot, sans envergure.

(Il n’est pas le prince charmant qui fait rêver…). • Pour Zola, « le premier homme qui passe est un héros suffisant ».

Chacun peut être un héros, même les descendants des Macquart qui sont tous des personnages soit alcooliques (oncle Macquart), soit à petite vertu (Nana), etc. • Cf.

Georges Duroy dans Bel-Ami, apparaît finalement comme quelqu’un de très médiocre, aux manières douteuses et qui n’a pas l’éclat d’un Valmont..... »

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