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Corrigé disponible Normalement, le roman est le lieu de la fiction. NB : Le roman est souvent considéré comme le...

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« Corrigé disponible Normalement, le roman est le lieu de la fiction. NB : Le roman est souvent considéré comme le genre de l’aventure.

Cependant, dès son apparition, est vu comme une forme mineure de l’épopée et il est très longtemps méprisé => quête de légitimité. I- La volonté de dire la réalité à travers le roman Cf.

définition de Stendhal, « un roman, c’est un miroir que l’on promène le long du chemin ».

Réalisme : miroir => reflète la société, photographie. A- Réalisme et naturalisme => Les romanciers français sont très influencés par Walter Scott => vogue du roman historique qui distrait et instruit.

La voie du « roman social » est ouverte. • Évoquez la Comédie Humaine : roman total qui veut concurrencer l’État civil + projet de faire une étude des mœurs => Balzac veut dépasser ce rôle de « secrétaire de la société » qui note tout, de simple conteur, il se veut philosophe et penseur du politique.

Cf.

la fonction romanesque du « type ». • Pour le romancier naturaliste, il s’agit de faire se mouvoir ses personnages placés dans une histoire particulière et de vérifier que la succession des faits est conforme au déterminisme.

Zola : décrire « l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire » et souligner le déterminisme de la physiologie, des milieux et des circonstances. Le naturaliste : observe les conditions d’existence des ouvriers, des paysans, des mineurs. B- Romans qui évoquent la réalité, qui la peignent • Les romanciers qui veulent décrire la réalité s’attachent donc à bien situer leur histoire dans un cadre, dans une temporalité… • Noms de villes, observation minutieuse des milieux sociaux.

Ex : L’Éducation sentimentale > villes réelles, notations des noms de rue, etc. • Réalité économique et sociale du XIXe siècle décrit par l’évocation de sommes concrètes > Cf.

les préoccupations financières du père Rouaud, père d’Emma. • Des histoires réalistes.

Montrez que dans Madame Bovary ou dans L’Éducation sentimentale, les aventures arrivées aux protagonistes n’ont rien d’exceptionnelles. C- Des personnages « réalistes » • Lorsque les romanciers décident de peindre « la réalité », de « vrais » personnages, ne peignent pas des « héros ». • Personnages ne sont pas héroïques mais ils ressemblent aux hommes ordinaires.

Cf. Madame Bovary ou l’Éducation sentimentale > portraits réalistes.

Cf.

Charles Bovary est une sorte de anti-héros ; il est falot, sans envergure.

Cf.

Emma : personnage qui s’illusionne ; petite bourgeoise qui rêve d’une vie meilleure.

Cf.

Frédéric Moreau => pas d’argent, fait de la politique, échoue… ∆) But du roman => « montrer la vérité rien que la vérité ».

Le roman serait alors un véritable miroir de la vie réelle qui refléterait avec minutie et objectivité le monde tel qu’il est et l’homme tel qu’il est. Flaubert a écrit : « Tout ce qu'on invente est vrai.

Ma pauvre Bovary, sans doute, souffre et pleure dans vingt villages de France à la fois, à cette heure même » (Flaubert). II- La réalité perçue par le romancier A- Le réalisme donne l’illusion du vrai • But des écrivains réalistes : donner dans leurs romans une vision de la vie le proche possible de la réalité, sans en cacher la laideur (=> miroir). Si le romancier racontait vraiment tout, les menus détails… le lecteur se lasserait.

Le romancier devrait donc éliminer tout ce qui est répétitif, banal… sinon son livre deviendrait insipide. • Maupassant : Préface de Pierre et Jean => « Faire vrai consiste à donner l’illusion complète du vrai, suivant la logique ordinaire des faits, et non à les transcrire servilement dans le pêle-mêle de leur succession.

J’en conclus que les Réalistes de talent devraient s’appeler plutôt des illusionnistes ». B- Le travail de l’objectivité • Représenter le réel, ce que l’on perçoit comme le réel, le vrai, la vie, n’est pas chose aisée.

Véritable travail de l’écrivain.

Donner l’illusion du vrai, de la réalité. • Exemples > choix des différentes focalisations => permet de garder le suspense et de maintenir l’attention du lecteur. Ex : choix de la focalisation zéro > Choix de l’impersonnalité de la narration => le narrateur semble absent et juste raconter ce qui est,.... »

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