Corrigé disponible NB : Le roman est souvent considéré comme le genre de l’aventure. Cependant, dès son apparition, est vu...
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Corrigé
disponible
NB : Le roman est souvent considéré comme le genre de l’aventure.
Cependant, dès son
apparition, est vu comme une forme mineure de l’épopée et il est très longtemps méprisé
=> quête de légitimité.
Sartre : « Nous ne voulons pas avoir honte d'écrire et nous n'avons
pas envie de parler pour ne rien dire.
(...) nous voulons que l'écrivain embrasse étroitement
son époque ».
Volonté de n’être pas futile.
• Cf.
définition de Stendhal, « un roman, c’est un miroir que l’on promène le long du chemin
».
Réalisme : miroir => reflète la société, photographie.
I- La volonté de dire la réalité à travers le roman
A- Le réalisme
=> Les romanciers français sont très influencés par Walter Scott => vogue du roman
historique qui distrait et instruit.
La voie du « roman social » est ouverte.
• Évoquez la Comédie Humaine : roman total qui veut concurrencer l’État civil + projet de
faire une étude des mœurs => Balzac veut dépasser ce rôle de « secrétaire de la société
» qui note tout, de simple conteur, il se veut philosophe et penseur du politique.
• Types de Balzac, roman réaliste.
Réalisme du détail est vérité d’observation et vérité
philosophique => volonté d’expliquer les ravages de la pensée et dénoncer les vices de
l’homme civilisé.
Ce réalisme constitue le projet même.
• Fonction romanesque du « type » : Ce n’est plus par quelques détails mais par une
somme saturante de caractères constitutifs => Le monde est rendu lisible par le
personnage.
• Hugo, roman historique : Notre-Dame de Paris => distrait mais aussi instruit (peinture
du Moyen Âge…), fait réfléchir…
B- Le naturalisme
• Pour le romancier, il s’agit de faire se mouvoir ses personnages placés dans une histoire
particulière et de vérifier que la succession des faits est conforme au déterminisme.
Zola :
décrire « l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire » et souligner
le déterminisme de la physiologie, des milieux et des circonstances.
Le naturaliste :
observe les conditions d’existence des ouvriers, des paysans, des mineurs.
Germinal :
critique la condition des mineurs....
• D’après Maupassant, les romans « traditionnels » visent à charmer, émouvoir =>
prééminence de l’intrigue, de l’aventure.
Les réalistes, qui évitent l’exceptionnel, nous
forcent à penser pour comprendre.
Le roman réaliste provoque une réflexion profonde sur
la société en montrant les affrontements des passions et intérêts et l’évolution des êtres
Expliquez cela en prenant appui par ex.
sur Bel Ami ou Une vie ou sur ses nouvelles.
C- Romans qui évoquent la réalité, qui la peignent
• Les romanciers qui veulent décrire la réalité s’attachent donc à bien situer leur histoire
dans un cadre, dans une temporalité… Noms de villes, observation minutieuse des milieux
sociaux.
Ex : la famille Roland appartient à la petite bourgeoisie pour qui l’argent a un rôle
essentiel dans Pierre et Jean.
Réalité économique et sociale du XIXe siècle décrit par
l’évocation de sommes concrètes[1].
=> Évoquez les incipits des romans de Balzac.
• Personnages ne sont pas héroïques mais ils ressemblent aux hommes ordinaires (ex :
vulgarité du père Roland est dévoilée par ses paroles « zut », « cristi » et par sa naïveté).
• Peinture du véritable caractère des personnages => Cf.
La Ficelle de Maupassant ou les
personnages
des
Rougon-Macquart
de
Zola :
avarice,
violence,
débauche…
Pas
d’embellissement de la réalité, défauts, petitesses, mesquineries, bontés : tout est peint.
∆) But du roman => « montrer la vérité rien que la vérité ».
Le roman serait
alors un véritable miroir de la vie réelle qui refléterait avec minutie et objectivité le monde
tel qu’il est et l’homme tel qu’il est.
II- Le travail « réaliste » du romancier
A- Le réalisme = le miroir ?
• But des écrivains réalistes : donner dans leurs romans une vision de la vie le proche
possible de la réalité, sans en cacher la laideur (=> miroir).
Si le romancier racontait vraiment tout, les menus détails… le lecteur se lasserait.
Le
romancier devrait donc éliminer tout ce qui est répétitif, banal… sinon son livre deviendrait
insipide.
• Maupassant : Préface de Pierre et Jean => « Faire vrai consiste à donner l’illusion
complète du vrai, suivant la logique ordinaire des faits, et non à les transcrire servilement
dans le pêle-mêle de leur succession.
J’en conclus que les Réalistes de talent devraient
s’appeler plutôt des illusionnistes ».
Pour Maupassant, faire vrai ne veut pas dire tout raconter le réel => veut dire
donner l’illusion du réel.
B- Le réalisme donne l’illusion du vrai
Pierre et Jean : Maupassant construit son œuvre et ne reproduit pas la vie réelle avec
exactitude => choisit un moment de crise pour débuter son roman : le jour de l’annonce
de l’héritage.
• Schéma narratif assez visible avec l’élément perturbateur, l’héritage de Maréchal, les
péripéties, l’enquête de Pierre, et la résolution, la découverte du secret par Pierre, puis par
Jean et l’aveu de Louise.
• Cette enquête : roman policier à travers....
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