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« Corrigé disponible Images > exemples, allégories… En quoi passer par des exemples, des images… peut favoriser l’argumentation d’un auteur ? Recours aux images, emblèmes… > apologue. Apologue : court récit souvent allégorique, une histoire en vers ou en prose, comportant un enseignement ou une morale.

Ce terme générique regroupe donc des récits tels les contes philosophiques, les fables, les paraboles, les utopies, les contre utopies… La Fontaine introduit le livre I des Fables en s'adressant à monseigneur le Dauphin en ces termes : « je ne doute point monseigneur, que vous ne regardiez favorablement des inventions si utiles et tout ensemble si agréables ». => Quelle est la stratégie argumentative de l’apologue, de la fable ? Qu’est-ce qui peut limiter leur portée ? I- La fantaisie du discours imagé A- Un genre souvent adapté enfants • La Fontaine dédie ses fables à un enfant, au Dauphin =>nombreuses fables font parler des animaux, personnifications.

Monde enfantin : animaux qui parlent… Ex : le Lion, la Lionne, le Singe… • Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les quartiers de noblesse), personnages meurent et ressuscitent (Pangloss)… • Les contes de Perrault sont surtout lus par les enfants (Le Petit poucet, La Belle au bois dormant…). B- Un récit très agréable à lire • Fable apparaît => récit léger et agréable.

Vs chez Ésope, pour qui le récit n’a qu’une fonction secondaire, d’illustration, chez La Fontaine, le récit (animé, vivant et pittoresque par la variété des temps employés) se développe considérablement par rapport à la morale, qui, loin de rester la seule finalité de la fable, en devient plutôt le prétexte => ses fables sont de véritables petites scènes de genre, pittoresques et circonstanciées, le plus souvent teintées d’humour.

Jouant sur l’alternance irrégulière de différents mètres (octosyllabes et alexandrins, par exemple), La Fontaine dynamise le récit, lui donner l’allure naturelle d’un conte, à mi-chemin entre prose et poésie.

Cf.

« Les Obsèques de la lionne ». • Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». C- Le dépaysement, l’amusement • Zadig de Voltaire : histoire orientale, dépaysement du lecteur.

Voltaire situe l’action dans l’Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.

« Du temps du roi Moabdard… » •Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les quartiers de noblesse… Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Dans Candide, nous sommes dans l’univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir. ∆) L’apologue est souvent un récit plaisant.

NB : La Fontaine s’accuse lui-même de futilité quand il se définit dans une lettre à Madame de la Sablière : « Je suis chose légère et je vole à tout sujet.

Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet ». II- Un récit pas si anodin A- Les pistes Au fil du texte, de nombreux éléments signalent au lecteur que le récit n’est pas si anodin. • Dans les fables de La Fontaine, bien que l’on soit dans le monde animal, le système décrit ressemble fort à celui des hommes et à celui de la cour de Louis XIV : « le Prince, sa Province, les Prévôts, Messieurs les Courtisans, la Reine, le Roi ». Ex : le Lion => est l’image, l’allégorie de celui qui a le pouvoir, le roi. • Ex : dans Le Roman de Renart > chaque animal est l’image, l’allégorie d’une catégorie de la hiérarchie sociale.

Ex : le loup Ysengrin, Brun l’Ours… • Anachronismes dans Zadig, qui rappellent fortement l’époque de Voltaire : « greffiers » «deniers » «valets ».

Derriers ces images exotiques, orientales, il faut donc voir le monde (français) de Voltaire. B- L’ironie • L’ironie est l’art de dire le contraire de ce que l’on pense, de se moquer de quelqu’un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.

De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l’ironie afin.... »

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