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Corrigé disponible I- Le roman, le plaisir d’une histoire racontée Le plaisir de la fiction. A- Une histoire inventée et...

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« Corrigé disponible I- Le roman, le plaisir d’une histoire racontée Le plaisir de la fiction. A- Une histoire inventée et bien travaillée • Le romancier n’est pas tenu par un souci de réalisme.

Fiction : liberté de l’écrivain qui crée l’histoire qu’il veut.

Le romancier fait s’ajuster les événements qui arrivent comme il le souhaite => aventures… Cf.

les aventures rocambolesques d’Arsène Lupin. • Ne pas oublier le style du romancier.

Cf.

Flaubert qui rêvait d’écrire un livre « sur rien » afin que les lecteurs prennent conscience du véritable travail d’écrivain qui se trouve derrière la fiction. Cf.

Chateaubriand qui introduit de la prose poétique.

Cf.

l’écriture de Zola, entre réalisme et images, symboles (cf.

le Blanc dans Au Bonheur des dames…) + cf.

les belles phrases… • Beauté du texte.

Beauté du message qui touche le lecteur.

Cf.

Le Petit Prince : « Va revoir les roses.

Tu comprendras.

Tu comprendras que la tienne est unique au monde » ; « Voici mon secret.

Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur.

L'essentiel est invisible pour les yeux » => Lire un beau texte émeut le lecteur. B- L’évasion Le roman fait oublier les soucis, le réel pendant le moment de la lecture.

Évasion. • On rêve avec le héros.

Cf.

Emma Bovary qui lit elle-même beaucoup. • Cf.

les robinsonnades du XIXe siècle : Les Nouveaux Robinsons suisses et toute la vogue des histoires qui se déroulent sur une île déserte loin de tout.

Exotisme. • Longues description au XIXe qui font rêver les lecteurs.

Pas de télévision : il faut s’occuper. On plonge ainsi dans le Paris de la Restauration avec Balzac. C- La distraction • Le roman policier, le roman d'aventures, le roman de gare ou à l’eau de rose n’apporte rien à la société => mais permettent de passer un bon moment. • Romans fleuves, romans rocambolesque => le lecteur est pris dans l’histoire, oublie son quotidien. • Les grandes fresques familiales => Les Thibaut, La Chronique des Pasquier, les Semailles et les Moissons… : le lecteur suit la vie des personnages dans le temps ou des personnages puis de leurs enfants… NB : On peut toutefois considérer que la détente en soi est une utilité (rire dix minutes par jour pour se maintenir en bonne santé recommandé par les médecins depuis l’Antiquité !) ∆) Le roman est ainsi le genre de l’évasion, de la détente. II- Le roman, peinture de l’âme humaine Le lecteur de roman peut aussi prendre du plaisir en découvrant par la lecture des personnalités, des modes de vie… A- Des caractères non communs • NB : le roman doit captiver et pour beaucoup de romancier, faire connaître la nature humaine => intérêt porté aux personnages.

Peinture du personnage => souvent différent, intéressant > digne d’être raconté… Ex : la méchanceté de Folcoche.

Cf.

son règlement draconien toujours défaveur des enfants, son éducation faite de soupçons et de vexations : tonte des cheveux, fouilles, confiscations, sous-alimentation….

=> Personnage malheureusement « exceptionnel » par sa cruauté. • Les personnages de roman ont souvent de fortes personnalités.

Ce sont des personnages complexes •Personnalités hors du commun : Mme de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Laclos ; ou Valmont dont le cynisme cache parfois une vraie tendresse. • Ex : Jacques dans La Bête humaine, Folcoche => personnages terribles. ∆) Le roman met en scène des personnages qui ne sont pas sans éclat, des personnages qui, au contraire, ont du tempérament ou une histoire étonnante – et si ce n’est pas le cas, l’écriture se charge de renforcer l’épique, l’extraordinaire de sa situation. B- Des personnages peu parfaits • Les romanciers réalistes veulent peindre leurs personnages et leurs milieux de manière objective. => Les auteurs montrent et insistent sur les mauvais côtés des personnages ou leurs aspects communs. Par exemple, Charles Bovary est une sorte de anti-héros ; il est falot, sans envergure.

Ex aussi le mari de Folcoche dans Vipère au poing => homme faible, qui ne défend pas ses enfants, ne les protège pas. • Pour Zola, « le premier homme qui passe est un héros suffisant ».

Chacun peut être un héros, même les descendants des Macquart qui sont tous des personnages soit alcooliques (Jacques dans La Bête humaine), soit à petite vertu (Nana), etc. • Georges Duroy dans Bel-Ami, apparaît finalement comme quelqu’un de très médiocre, plein de défauts, aux manières douteuses et qui n’a pas l’éclat d’un Valmont.

Son ascension sociale est certes réelle mais elle n’est due qu’à des combines (des mariages, un divorce, l’adultère, l’hypocrisie…). C- Peinture des personnages • Cf.

les types de Balzac.

Sur le plan physique : le personnage est solidement campé dans un corps avec ses traits caractéristiques, et des détails.... »

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