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Corrigé disponible Georges Sand s'exprimant sur le rôle de la littérature affirme qu'elle n'est rien d'autre que « l'étude de...

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« Corrigé disponible Georges Sand s'exprimant sur le rôle de la littérature affirme qu'elle n'est rien d'autre que « l'étude de l'homme ». • Comment la littérature étudie-t-elle les hommes ? • La littérature n’est-elle que l’étude de l’homme ? I- La littérature comme étude des hommes La littérature, comme le souligne George Sans, permet d’étudier les hommes. A- Témoignage sur les hommes dans la société • L’auteur, quand il évoque son monde, le décrit, il témoigne (ce qui est un des avantages pour le lecteur : s’évade dans le monde de l’auteur). Ex : En lisant un livre de Balzac, le lecteur se promène dans la France de la Restauration, Maupassant nous montre les mesquineries des Normands…./ Les écrits de Proust nous plongent dans la société parisienne du début du XXe siècle. B- Dimension biographique • Lorsqu’un auteur écrit son autobiographie, il raconte sa vie mais en même temps, il cherche à se comprendre. Ex : évoquez le portrait physique que fait de lieu M.

Leiris dans L’Âge d’Homme ; il s’observe de très près et ramène des traits physiques à des traits de caractère.

Ou Sartre ou Sarraute qui dans Les Mots ou Enfance essayent de se comprendre, de s’expliquer. • Montaigne : « Lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre ».

Même si ce n’est pas une autobiographie, Montaigne essaie de se comprendre. Cf.

aussi Rousseau et ses Confessions ; Les Mots de Sartre ; Enfance de Sarraute… > autoportraits. => Interrogation sur soi, introspection. C- Témoignage sur la nature humaine • La pièce de théâtre (tragédie ou comédie), par son artifice, dit des choses sur les hommes. Évoquez par exemple la jalousie de Phèdre (excessive car l’auteur veut nous purifier de ce défaut, mais sentiment humain, connu de tous) et/ou l’avarice d’Harpagon (caricaturale car c’est une comédie mais sentiment qui existe). ∆) Il est vrai que la littérature est un endroit privilégié pour l’étude des hommes. Cela se fait aussi (et surtout) à travers la peinture du personnage. II- Le roman, peinture de caractères Le roman est le lieu d’expression de l’écrivain qui veut inventer une histoire extraordinaire ou au contraire peindre la réalité.

Le plus souvent, le roman est centré sur un personnage / plusieurs personnages. A- Peinture des personnages • Cf.

les types de Balzac.

Sur le plan physique : le personnage est solidement campé dans un corps avec ses traits caractéristiques, et des détails particuliers susceptibles de suggérer des traits psychologiques.

Cf.

Balzac donne de nombreuses précisions sur le cadre de vie et les habitudes du personnage et de ses proches.

Ex : Dans Eugénie Grandet => découverte (et description) de Grandet père (> type de l’avare), d’Eugénie et de sa mère, de la Grande Nanon mais aussi de plusieurs habitants de Saumur et de Charles. • Cf.

Zola : introduit aussi la langue du peuple dans ses romans.

« C'est une oeuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple » => Zola au sujet de l’Assommoir.

Zola (« ramasser et de couler dans un moule très travaillé la langue du peuple ») > Introduit aussi le jargon des métiers.

Cf.

dans La Bête humaine les détails sur les locomotives et le nom de La Lison. B- Des caractères non communs NB : le roman doit captiver et pour beaucoup de romancier, faire connaître la nature humaine => intérêt porté aux personnages.

Peinture du personnage => souvent différent, intéressant > digne d’être raconté… • Les personnages de roman ont souvent de fortes personnalités.

Ce sont des personnages complexes.

Cf.

Mme de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Laclos ; ou Valmont dont le cynisme cache parfois une vraie tendresse.

Cf.

Folcoche => personnages terribles. ∆) Le roman met en scène des personnages qui ne sont pas sans éclat, des personnages qui, au contraire, ont du tempérament ou une histoire étonnante – et si ce n’est pas le cas, l’écriture se charge de renforcer l’épique, l’extraordinaire de sa situation. C- Des personnages peu parfaits • Les romanciers réalistes veulent peindre leurs personnages et leurs milieux de manière objective. => Les auteurs montrent et insistent sur les mauvais côtés des personnages ou leurs aspects communs. Par exemple, Charles Bovary est une sorte de anti-héros ; il est falot, sans envergure.

Ex aussi le mari de Folcoche dans Vipère au poing => homme faible, qui ne défend pas ses enfants, ne les protège pas. • Pour Zola, « le premier homme qui passe est un héros suffisant ».

Chacun.... »

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