Corée du Nord 1996-1997 Plusieurs dirigeants de Pyongyang ont affirmé aux journalistes étrangers, au cours de l'année 1996, que Kim...
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Corée du Nord 1996-1997
Plusieurs dirigeants de Pyongyang ont affirmé aux journalistes étrangers, au cours de l'année 1996, que
Kim Jong-il, fils et héritier du "grand leader" Kim Il-sung décédé en juillet 1994, ne succéderait pas à son
père avant l'expiration du deuil national de trois ans aux deux fonctions suprêmes du pays: secrétaire
général du parti et président de la République.
Le nouveau maître du régime a ainsi continué à diriger le
pays avec pour seul titre celui de président de la Commission de la défense nationale.
En février 1997, Hwang Chang Yop, secrétaire du Comité central du Parti du travail de Corée chargé des
affaires internationales et président de la Commission diplomatique de l'Assemblée populaire suprême, a
demandé, avec son proche collaborateur Kim Dok-hong, l'asile politique au consulat de la Corée du Sud à
Pékin.
Cet événement avait de quoi préoccuper les autorités de Pyongyang parce que Hwang est le plus
éminent théoricien de l'idéologie du Djoutché (dont le sens se résume à l'obligation de ne "compter que
sur ses propres forces") et la plus haute personnalité du régime à avoir fait défection.
Le remplacement
soudain, le même mois, du Premier ministre Kang Song-san par le vice-Premier ministre Hong Song-nam
a révélé l'embarras des dirigeants nord-coréens.
La vie politique a été marquée en 1997 par la disparition de plusieurs dirigeants de la "première
génération de la révolution".
Kim Jong-il a signé, le 13 avril 1997, la promotion de 123 nouveaux
généraux.
Cette promotion massive a pu être interprétée comme une tentative de maintien du contrôle
de la population face aux désordres sociaux provoqués par une sévère pénurie alimentaire.
Les autorités de Pyongyang ont en effet reconnu, en février 1997, qu'elles ne pouvaient nourrir que la
moitié de la population.
Si les....
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