Conseils . •pour l'examen 1 - LE CHOIX DU SUJET • Ne vous «spécialisez» pas dans l'un des trois sujets,...
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Conseils .
•pour l'examen
1 - LE
CHOIX DU SUJET
• Ne vous «spécialisez» pas dans l'un des trois sujets, pour
que votre choix en soit vraiment un; il peut d'ailleurs arriver
que celui vers lequel vont vos préférences ne vous inspire
guère, pour diverses raisons, le jour de l'épreuve écrite.
• Consacrez à cette opération un temps suffisant mais limité.
• Pour juger judicieusement prenez en compte votre compré
hension des sujets, vos connaissances pour les traiter et vos
préférences personnelles.
• Une fois la décision prise, considérez-la comme définitive :
un changement en cours de route aurait des conséquences
catastrophiques.
2- L'ORGANISATION DU TEMPS
• Vous disposez de quatre heures.
N'espérez pas un délai de
grâce : il s'agit d'un examen et les surveillants sont tenus par
des consignes impératives.
• En temps libre prenez l'habitude de vous chronométrer et de
consacrer au commentaire de moins en moins d'heures
(compte non tenu de l'éventuel travail de documentation) à
mesure que.
les mois passent, de manière à vous mettre dans les
conditions exactes de l'épreuve en fin d'année scolaire.
• Fixez-vous un planning, évidemment variable en fonction de
la complexité de votre plan détaillé et de votre aptitude à
rédiger.
Voici une répartition possible de votre temps si vous
avez poussé assez loin votre travail de structuration :
a) préparation du commentaire : 2 h 30
choix du sujet : 10 mn
lectures : 20 mn
détermination et exploitation des thèmes : 1 heure
élaboration du plan détaillé : 1 heure
b) rédaction du commentaire: 1 h 30
dont relecture : 10 mn
Sujets.
•d'examen
Victor Huco
.
Les Châtiments, « l'Expiation ».
Victor Hugo évoque la bataille de Waterloo.
La plaine, où frissonnaient les drapeaux déchirés,
Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge,
Qu'un gouffre flamboyant, rouge comme une forge;
Gouffre où les régiments, comme des pans de murs,
5 Tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs
Les hauts tambours-majors 1 aux panaches énormes,
Où l'on entrevoyait des blessures difformes!
Carnage affreux! moment fatal! L'homme inquiet
Sentit que la bataille entre ses mains pliait.
2
10 Derrière un mamelon la garde était massée.
La garde, espoir suprême et suprême pensée !
- Allons! faites donner la garde! - cria-t-il.
Et, lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil 3 ,
Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,
1 s Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,
Portant le noir colback 4 ou le casque poli,
Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,
Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête,
Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête.
20 Leur bouche, d'un seul cri, dit : vive l'empereur 1
Puis,....
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