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Civilisation hispanophone

Publié le 21/08/2024

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« Civilisation hispanophone 1.

Argentine Président Avec Cristina Fernández de Kirchner comme vice-présidente, Alberto Fernández a remporté les élections présidentielles en octobre 2019 face au Président sortant Mauricio Macri (centre droit). Fernández et Kirchner se revendiquent tous les deux du mouvement péroniste. Dates clés – En 1943, des militaires putschistes, dont le colonel Juan Domingo Perón, organisent un coup d’Etat (golpe de estado) pour renverser le gouvernement du Président conservateur de l’époque.

Perón est élu Président de la Nation en 1946 et le restera jusqu’au coup d’Etat qui le destituera en 1955.

Il mène des réformes sociales tout en créant un régime très autoritaire (censure de la presse, propagande, arrestation d’opposants politiques …).

C’est dans les années 1940 que naît le terme péroniste (peronista) qui désigne au départ un mouvement politique nationaliste et socialiste. – En 2001, l’Argentine se déclare en cessation de paiement de sa dette à cause de l’appréciation du dollar et de la dévaluation de la monnaie du Brésil, son principal adversaire commercial.

Pour contrôler la fuite de capitaux, le gouvernement restreint les retraits de dépôts bancaires, appelé Corralito.

Poussé par le FMI, il réduit aussi drastiquement les dépenses publiques, ce qui ne fait qu’empirer la crise. Chiffres clés – Alors qu’elle semblait retrouver le chemin de la croissance après la crise de 2009, l’économie argentine est rentrée en récession depuis 2018 avec une baisse de 2,5% de son PIB.

En 2019, l’inflation atteint le taux record de 55% et le chômage un taux de 10%. – L’Argentine demeure cependant la 3e puissance d’Amérique du Sud, derrière le Brésil et le Mexique. 2.

Bolivie Présidente par intérim À la suite de la démission (dimisión) du Président Evo Morales fin 2019, Jeanine Áñez assure la fonction de Présidente par intérim avant la tenue de nouvelles élections.

Alors qu’Evo Morales avait été donné vainqueur au premier tour des élections du 20 octobre 2019, l’opposition l’avait accusé de fraude électorale.

Une vague de colère citoyenne et la publication d’un rapport de l’OEA (Organización de los Estados Americanos) ont provoqué le départ forcé de Morales qui s’est réfugié en Argentine.

De plus, à cause de la crise du coronavirus, les élections anticipées, qui devaient se tenir le 3 mai, auront finalement lieu le 6 septembre. Dates clés – En 2000, une série de mobilisations sociales se déroulent à Cochabamba, la 4e ville du pays, après la privatisation du système municipal de gestion des eaux, qui provoque une forte augmentation des prix. Cette “guerre de l’eau” (guerra del agua) restera le symbole de l’opposition de la population face à l’arrivée de multinationales sur le sol bolivien. – En 2009, les Boliviens approuvent par référendum une nouvelle Constitution qui donne une place prépondérante aux communautés indigènes.

Elle accorde notamment une meilleure représentation des peuples autochtones au Congrès. Chiffres clés – La Bolivie est le pays d’Amérique Latine qui compte le plus d’Indigènes (los Indígenas), relativement au nombre d’habitants.

En 2018, ils représentent près de 62% de la population bolivienne.

Morales était le premier président autochtone. – La Bolivie n’a plus d’accès direct à la mer depuis la Guerre du Pacifique (1879-1884), ce qui cause des tensions avec son voisin le Pérou.

Ce confit était l’objet de l’article de l’épreuve d’Espagnol aux concours en 2019. – Même si la Bolivie est un des pays les plus pauvres du continent américain avec un taux de pauvreté de 45%, elle était l’un des pays les plus dynamiques avec une croissance de 4,2% en 2017.

Elle est tombée 2,8% en 2019 pour deux raisons.

Premièrement, la baisse du prix des matières premières a des répercussions néfastes sur cette économie exportatrice nette.

Deuxièmement, la crise politique qui a touché la Bolivie en fin d’année 2019 a stoppé brutalement l’expansion économique. 3.

Chili Président Ayant déjà servi un mandat entre 2010 et 2014, Sebastian Piñera est réélu Président de la République chilienne en 2018.

Il défend une idéologie libérale de droite mais n’appartient plus à aucun parti politique.

En janvier 2020, sa popularité est tombée à 7%, à la suite de manifestations qui ont violemment contesté le modèle économique très inégalitaire que Piñera incarne.

L’élément déclencheur était l’augmentation du ticket de métro à Santiago. Dates clés – Le 11 septembre 1973, un coup d’Etat mené par le général Augusto Pinochet renverse le Président Salvador Allende, retrouvé sans vie dans le palais présidentiel bombardé par les putschistes.

Il établit une dictature militaire (junta militar) en dissolvant le Congrès, interdit les syndicats et tous les partis politiques.

Les opposants politiques sont arrêtés, torturés et tués. – En 1988, Pinochet demande la prolongation de son mandat par référendum mais n’obtient que 44% des voix.

En 1990, des élections présidentielles libres sont organisées et le candidat de gauche, Patricio Aylwin, remporte les élections.

C’est le début de la démocratie chilienne. – Michelle Bachelet remporte les élections présidentielles en 2006 et devient la première femme à occuper ce poste au Chili.

Elle a ensuite perdu en 2010 face à Piñera avant de le battre une nouvelle fois en 2014. Chiffres clés – Alors que le Chili connaissait une croissance de plus de 4% en 2018, elle n’était plus que de 1% en 2019 à cause de la crise sociale.

Très touché par le coronavirus, les prévisions anticipent une récession de plusieurs pourcents pour l’année 2020. – Le Chili est considéré comme un modèle de stabilité économique depuis la fin de la dictature de Pinochet.

Son taux de pauvreté n’est que de 8,5% en 2019.

Cependant, le pays demeure encore très inégalitaire.

Manifestations au Chili : de quelles inégalités parle-t-on ? | Les Echos 4.

Colombie Président Iván Duque, membre du parti de droite radicale Centro Democrático, a succédé en 2018 à Juan Manuel Santos, affilié au parti centriste. Dates clés – En 2002, Álvaro Uribe gagne les élections et entame une véritable guerre contre la guérilla (guerrilla, attention à l’orthographe !) des Farc (Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia), aidé par le financement des Etats-Unis. – En 2016, Juan Manuel Santos, alors Président, signe avec les Farc un accord de paix historique qui met fin à des décennies de conflit entre la guérilla et l’armée colombienne.

Les Farc deviennent ensuite un parti politique l’année suivante.

De nombreux Colombiens ne supportent pas l’immunité offerte à des guérilleros qui ont semé la terreur dans toute la Colombie.

C’est en partie ce qui explique l’élection de Duque, qui était contre l’accord de paix. – Enfin, cet accord ne signe pas la fin des guerrillas en Colombie puisque l’ELN (Ejército de Liberación Nacional) continue d’exister.

Des pourparlers sont toujours en cours entre le gouvernement et l’ELN. Chiffres clés – La Colombie est à l’origine de 70% de la production mondiale de cocaïne.

Si tu dois parler du narcotrafic (narcotráfico en Espagnol), ce chiffre est très parlant ! – En 2017, le ministère de la Défense colombien a enregistré 11,000 meurtres, soit plus de 30 homicides par jour. – Cependant, malgré le trafic de drogue et la violence, la Colombie demeure la 4e puissance économique latino-américaine.

En 2018, sa croissance économique était de 2,6%. 5.

Cuba Président En 2018, Miguel Díaz-Canel (encore un accent à ne pas oublier !) est élu Président de la République cubaine après que Raúl Castro (un de plus !) a quitté volontairement le pouvoir.

Díaz-Canel était le seul candidat en lice aux élections et avait été choisi par Raúl pour être son successeur.

Il a poursuivi les réformes économiques d’ouvertures entamées par Raúl en facilitant le tourisme, l’arrivée de capitaux étrangers et l’accès à la propriété privée.

Il reste cependant attaché à l’idéologie castriste et maintient une forte propagande. Dates clés – En 1959, Fidel Castro, avec l’aide du Che, organise un coup d’Etat qui renverse le dictateur nationaliste Batista et établit une régime autoritaire communiste (démantèlement du Congrès, interdiction des partis politiques, nationalisation d’entreprises, interdiction de la propriété privée, mise en place de politiques sociales…). – En mars 2016, Barack Obama est le premier Président des Etats-Unis à se rendre en voyage officiel à Cuba.

Dès 2014, Raúl Castro, arrivé au pouvoir en 2011, avait entamé un rapprochement avec les Etats-Unis pour mettre fin à l’embargo américain établi en 1960. – En novembre 2016, des millions de Cubains participent aux hommages officiels rendus dans les lieux publics dans les jours qui suivent le décès de Fidel Castro.

Une autre partie importante de la population fête la mort du dictateur qui a empêché le développement économique de l’île et qui a bafoué les libertés individuelles.

La mort de Castro montre donc que les Cubains sont encore très divisés sur la question du castrisme (castrismo). Chiffres clés – En 2017, seuls 26% des Cubains étaient connectés à Internet.

Cette statistique est très utile pour montrer la persistance d’une propagande autoritaire en dépit de la libéralisation économique qui est en train de s’opérer. – La croissance économique était de 2,3% en 2018.

C’est un chiffre convenable mais devrait être plus élevé car Cuba est en plein boom économique. Comment se manifestent les revendications et le mécontentement de la.... »

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