Centrafrique 2001-2002 Sanglante tentative de coup d'État Après trois mutineries, en 1996 et 1997, Bangui a connu, en 2001, une...
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Centrafrique 2001-2002
Sanglante tentative de coup d'État
Après trois mutineries, en 1996 et 1997, Bangui a connu, en 2001, une sanglante tentative de coup d'État
et, pendant six jours, une bataille de rue entre fidèles du président Ange-Félix Patassé et partisans du
chef d'État-Major de l'armée, le général François Bozizé.
Le coup d'État a eu lieu dans la nuit du 27 au 28
mai 2001, lorsque des conjurés se réclamant de l'ancien chef de l'État André Kolingba se sont lancés à
l'assaut de la résidence présidentielle.
Défaits avec l'aide d'une centaine de soldats libyens, envoyés par le
colonel Mouammar Kadhafi et maintenus par la suite sur place, ainsi que d'un demi-millier de rebelles
congolais appartenant à la faction de Jean-Pierre Mbemba, venus de l'autre rive du fleuve Oubangui, les
assaillants et leurs présumés complices de l'ethnie yakoma (le groupe minoritaire auquel appartient
l'ancien président, qui a pris la fuite après avoir revendiqué le putsch) ont fait l'objet de sanglantes
représailles.
Un député de l'opposition, Théophile Touba, a été décapité, et son neveu abattu à bout
portant.
Pendant plusieurs semaines, le rétablissement de l'ordre a pris l'allure d'une «chasse aux Yakoma».
Environ 50 000 habitants de Bangui ont fui au Congo (-Kinshasa) et trente-deux personnalités se sont
réfugiées à l'ambassade de France.
Sa tête mise à prix, A.
Kolingba s'est replié en Ouganda.
Ouvert le 15
février 2002, le procès des auteurs présumés du putsch a été renvoyé, le....
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