Cambodge (1986-1987) Au Cambodge, la faiblesse du Parti populaire révolutionnaire du Kampuchea (PPRK) demeure un problème: il comptait tout au...
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Cambodge (1986-1987)
Au Cambodge, la faiblesse du Parti populaire révolutionnaire du Kampuchea (PPRK)
demeure un problème: il comptait tout au plus 8 000 adhérents au 1er mai 1987.
Les membres du gouvernement Hen Sen sont presque tous communistes mais les
vice-ministres et hauts fonctionnaires n'ont qu'une connaissance superficielle
du marxisme.
L'armée a augmenté ses effectifs (40 000 hommes) mais montre peu
d'esprit combatif.
La présence au Cambodge d'au moins 120 000 militaires
vietnamiens a cependant permis d'améliorer sensiblement la sécurité.
A
l'exception des Khmers rouges, qui, au nombre de 30 000, sont bien armés par la
Chine, via la Thaïlande, la résistance au régime Heng Samrin ne fait guère
preuve de pugnacité.
En mai 1987, deux bases khmères rouges causaient d'assez
sérieux soucis.
La première, à la limite des frontières du Cambodge, du Laos et
de la Thaïlande, à trois cents kilomètres au nord-est de Phnom Penh, entretenait
une certaine insécurité au nord de Siem Reap.
La seconde, à la lisière (et même
un peu à l'intérieur) de la province thaïlandaise de Trat, permettait aux Khmers
rouges de maintenir l'agitation dans la région de Pursat.
Le Vietnam a affirmé toutefois qu'il retirerait ses dernières troupes en 1990.
Il s'est dit prêt à souscrire....
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