Bulgarie 2005-2006 L’adhésion à l’Union européenne en point de mire Les espoirs d’alternance politique ont été rapidement déçus : les...
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Bulgarie 2005-2006
L’adhésion à l’Union européenne en point de mire
Les espoirs d’alternance politique ont été rapidement déçus : les élections
législatives de juin 2005 n’ont pas donné au Parti socialiste bulgare (PSB) la
claire majorité escomptée, avec 31 % des voix.
Le 16 août 2005, après cinq
semaines de laborieuses tractations, le socialiste Sergej Stanisev, nouveau
Premier ministre, a dû former un gouvernement tripartite avec le Mouvement
national Siméon II (MNS II, sortant) et le Mouvement des droits et libertés
(MDL, représentant les intérêts des minorités musulmanes).
Cet arrangement
fragile a limité sa marge de manœuvre sur des sujets sensibles, comme l’examen
du caractère légal de la restitution des biens à la famille de l’ancien Premier
ministre, Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha, ou encore la révision d’accords de
privatisation peu transparents.
Profitant du désenchantement politique de
l’opinion et des divisions au sein de la droite, l’ancien secrétaire général du
ministère de l’Intérieur, Bojko Borisov (candidat indépendant), a emporté les
élections municipales anticipées à Sofia, le 6 novembre 2005, en misant sur un
discours populiste.
À la mi-2006, le chef de l’État sortant, Georgi Parvanov
(PSB), restait cependant favori dans la perspective du scrutin présidentiel de
novembre.
Les nécessités de la rigueur budgétaire, conjuguées à la hausse des cours du
pétrole et du gaz naturel, ont par ailleurs imposé une politique sociale moins
ambitieuse que prévue.
En décembre 2005, la Russie est venue rappeler sa
capacité d’influence, en demandant la renégociation – en vain alors – de
l’accord bilatéral de 1998, qui assure à la Bulgarie des....
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