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Le Poème Symphonique On peut considérer que

Publié le 28/03/2016

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Le Po�me Symphonique On peut considérer que les initiateurs de ce genre furent Berlioz et Liszt : le premier, implicitement, par ses symphonies à programme et ses ouvertures ; le second, explicitement, en définissant le genre, et en l'illustrant par une longue série de treize œuvres. On parle en allemand de symphonische Dichtungou de Tondichtung (« poésie en sons »). C’est donc un genre musical, principalement mis à l’œuvre au cours du XIX�me si�cle qui subit un déclin jusqu’à la premi�re Guerre mondiale. La forme musicale du po�me symphonique, en principe assujettie à la narration dont elle s'inspire, reprend souvent des moules formels traditionnels qui correspondent à un trajet dramatique particulier : la forme sonate bi-thématique, ABA', la forme th�me et variations (dans le Don Quichotte de Strauss, par exemple) est tout indiquée pour servir à illustrer les aventures d'un personnage qui persiste dans son choix initial ; la ballade de Goethe qui inspira à Paul Dukas son Apprenti sorcier lui suggéra aussi la forme lég�re et répétitive d'un scherzo libre, et la gaieté picaresque et populaire des malices de Till l'Espi�gle est idéalement traduite dans la plus universelle des formes, le rondo (Till Eulenspiegel, de Richard Strauss). Le genre du po�me symphonique est donc aussi riche en formes musicales qu’en influences. Pourtant l’une de ses principales caractéristiques est de ne pas avoir de forme préétablie. Comme le XIX�me si�cle est marqué par l’essor du c...

« II – Un genre dans son temps. A) D'autres poèmes symphoniques adoptent la forme rhapsodique d'une succession de tableaux reliés entre eux par des motifs conducteurs, des « leitmotive ».

En effet, la mise au point du leitmotiv par Berlioz , Liszt , Wagner , n'est pas étrangère à l'essor du genre, puisque cette « trouvaille » du leitmotiv consiste à personnaliser un motif (plus court, ouvert, mobile et malléable qu'un thème complet) pour l'investir d'un rôle à la fois formel et symbolique : le genre du poème symphonique est en ce sens caractéristique d'une époque où l'on a cherché à faire « penser » la musique, à lui faire véhiculer des idées et des messages B) Il témoigne aussi d'une nouvelle espèce de compositeurs qui se veulent artistes complets, écrivent, pensent, se réclament de la « grande littérature », et non des services de librettistes professionnels plus soucieux d'efficacité que de « poésie ».

Souvent, le compositeur de poèmes symphoniques, en connivence culturelle avec un public de concert, lui propose en dioramas musicaux spectaculaires les « grands thèmes », les « grands auteurs » et les « grands mythes » qui l'intéressent.

Et souvent ces thèmes sont ceux qui agitaient la société de l'époque : la révolution, l'identité nationale,… (Ma Patrie, Bedrich Smetana) III – Le paradoxe du Poème symphonique A) Thème héroïques et grandes interrogations sur la destinée humaine ( « Ainsi parlait Zarathoustra », 1896), d'après Nietzsche, « tableau du développement de la race humaine » de Richard Strauss .

Ainsi parlait Zarathustra, de l’autre grand compositeur de poème symphonique germanique, Richard Strauss , est un compromis de Mazeppa et des Préludes puisque son argument est composé d’une légende et d’une réflexion philosophique : “Après dix ans de solitude dans les Alpes, Zarathoustra descend vers les humains pour parler au peuple qui ne l’écoute pas et préfère un danseur de cordes: il se constitue un groupe de fidèle auquel il fait passer un message contre le moralisme, pour la guerre contre les faibles et pour la vitalité du Surhomme“. B) Influences littéraires, poétiques et picturales (peinture de Delacroix / Berlioz) mais refus des règles qu’ils colportent.

Grande influence du théâtre Shakespearien (ex : Macbeth de Richard Strauss ) qui souhaite rompre avec les règles d’unité établies par le théâtre classique. C) Unités du poème symphonique : 1 seul mouvement  pas de coupure ni d’interruption, ne doit concerner qu’une pensée unique, un héros, un seul cadre mais très peu de pièces pour solistes, la majorité est composée pour orchestre, voire Grand orchestre dans la tradition berliozienne.. »

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