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BOSSU ET SER M0l'Ç SUR LA ).!OR 1' (Pd:CUÉ DEVAXl' LA COUR, E�: t66z). ORAISON FUNÈBRE D'HENRIE1vfE D'ANGLETERRE L'éloquence l'eligieuse...

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« BOSSU ET SER M0l'Ç SUR LA ).!OR 1' (Pd:CUÉ DEVAXl' LA COUR, E�: t66z). ORAISON FUNÈBRE D'HENRIE1vfE D'ANGLETERRE L'éloquence l'eligieuse avant Bossuet. ne commence à Paris ·-· (1670} Avant que Bossuet sa prédication, de bons orateurs reli­ gieux se sont.mis à l'école de Balzac ; ils savent raisonner avec précision, composer un sermon, développer une période et l'orner d'images.

Claude de Lingendes, le P.

Senault, le P.

Lejeune, avaient été justement célèbres.

Mais, entre 1640 et x66o, cette éloquence est gâtée par les deux défauts qui sont à la mode : la préciosité et le réalisme burlesque.

Le P.

Senault compare la pi(!té à l'art du confiseur: ((Les raisins au plancher se pourrissent, au lieu que, dans l'affiiction, il (le juste) est tout confit au sucre de la dévotion.

»Il approuve les règles du pané­ gyrique et de l'oraison funèbre données par le frère Ogier : « L'ostentation veut un char de triomphe, un appartement superbe, un palais enchanté.

Ainsi en est-il du pc:négyrique, qui est comme un tournoi et une monstre, ou plutôt une entrée préparée pour un homme illustre.

Il faut que les portes de la ville soient ornées de festons, d'inscriptions et de statues ; que les rues soient traversées d'arcs triomphaux, de tableaux et d'emblèmes magnifiques ; que les fontaines y coulent de vin et de lait.

,, D'autres mènent leurs auditeurs dans la nte et jusqu'aux Halles.

Le P.

André, le P.

Garasse s'évertuent ;'t les divertir à gr�md renfort de calembours, c:�!embredaines ou injures , L'un de ces prédicateurs à la mode voit les gens pressés jusque sur les marches de l'autel.

" Voilà, voilà s'écrie-t-il, la prophétie accomplie, des Ycaux sur l'autel : super altare vitulos. u Il reste quelque chose de ces défauts dans les premiers ser­ mons de Bossuet.

Il y cède tour à tour au goût de la rhétorique l isme assez vif.

Mais. pompeuse ou ingénieuse et à celui d'un réa très vite, il cesse d'être un bel esprit qui quête les applaudisse­ ments pour n'être plus qu'un prêtre.

Ses modèles ne sont plus des rhéteurs ou des demi-rhéteurs, mais ceux qui n'ont songé qu'à la parole divine et au salut des âmes.

Plus de « cadences harmonieuses », de « vaines curiosités >>, de « vains.... »

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