Bolivie 2005-2006 Retour à la stabilité avec l’élection d’Evo Morales Initialement convoquées le 4 décembre 2005 par le gouvernement de...
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Bolivie 2005-2006
Retour à la stabilité avec l’élection d’Evo Morales
Initialement convoquées le 4 décembre 2005 par le gouvernement de transition du président Eduardo
Rodríguez Veltzé, qui a succédé à Carlos Mesa à la tête du pays le 9 juin 2005, les élections présidentielle
et législatives anticipées ont été reportées au 18 décembre, à la suite notamment de controverses
régionales relatives au nombre insuffisant de sièges assignés à certains départements eu égard à
l’accroissement de leur population.
À l’occasion du scrutin, un système politique rénové a vu le jour avec
l’irruption de deux nouvelles forces : le Pouvoir démocratique et social (Podemos, 28,5 % des voix) de
l’ancien président Jorge Quiroga (2001-2002) et le Front d’unité nationale (UN, 7,7 %) du chef
d’entreprise Samuel Doria Medina.
Seul le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR, 6,4 %) a
survécu à l’effondrement des partis traditionnels.
Le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS), Evo Morales Aima, a remporté une victoire
éclatante, totalisant 53,7 % des suffrages.
Même s’il n’a pas garanti au MAS une présence majoritaire au
Sénat et que le parti n’a pas obtenu à la Chambre des députés les deux tiers lui permettant de légiférer
en passant outre l’opposition, ce résultat n’en a pas moins revêtu un caractère exceptionnel.
La majorité
absolue a en effet conféré au premier président bolivien d’origine indienne une solide légitimité, celle de
ses prédécesseurs ayant été entachée par la formation de coalitions de partis majoritaires, en raison de la
dispersion des suffrages.
Outre une victoire dans 5 des 9 départements du pays, le MAS est arrivé
deuxième dans deux des bastions de la droite, Tarija et Santa Cruz, régions les plus riches en gaz naturel
et....
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