Bolivie 2004-2005 Fragilité du nouveau pacte social et fiscal Le président Carlos Mesa, qui a succédé, le 17 octobre 2003,...
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Bolivie 2004-2005
Fragilité du nouveau pacte social et fiscal
Le président Carlos Mesa, qui a succédé, le 17 octobre 2003, à Gonzalo Sánchez de Lozada (au pouvoir
moins d’un an du fait de la crise économique et sociale), s’est engagé sur la voie du rétablissement d’un
pacte social et fiscal sans le soutien d’une coalition parlementaire majoritaire.
La réduction du déficit
public, de 8,1 % à 6,1 % du PIB a placé ce processus sous de bons augures, de même que le
déroulement sans heurts du référendum sur l’avenir de l’exploitation du gaz (18 juillet 2004) : les appels
au boycottage de la part des secteurs les plus radicalisés n’ont pas été entendus et la quintuple victoire
du « oui » en réponse à des libellés souvent ambigus, a eu pour C.
Mesa l’effet d’un plébiscite.
Les
Boliviens se sont en effet prononcés favorablement sur les cinq points suivants : l’abrogation de la loi de
privatisation des hydrocarbures de 1997 (pour que les éventuels nouveaux contrats conclus avec des
multinationales étrangères soient plus équilibrés) ; la récupération par l’État de leur propriété « à la
bouche du puits » ; la réactivation d’une compagnie publique des hydrocarbures ; l’utilisation du gaz
comme ressource stratégique pour l’obtention d’un accès souverain à l’océan Pacifique (les négociations
avec le Chili, relancées à l’occasion du centenaire du traité de 1904, n’ayant pas avancé) ; enfin,
l’exportation du gaz – en satisfaisant conjointement les besoins de la population – avec l’élévation jusqu’à
50 % des royalties perçues par l’État sur la valeur de sa production.
Le taux de participation (60 %) était,
cependant, le....
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