Bolivie 1988-1989 La politique néo-libérale appliquée depuis 1985, si elle a permis de limiter l'inflation à un taux annuel de...
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Bolivie 1988-1989
La politique néo-libérale appliquée depuis 1985, si elle a permis de limiter l'inflation à un taux annuel de
20%, a aussi contribué à maintenir récession et chômage: en 1988, la croissance était de 2%, la balance
commerciale a connu un déficit de 200 millions de dollars.
Cependant, la remontée des cours de l'étain sur le marché mondial et la remise en marche, après deux
ans d'interruption, du complexe de Huanuni qui devrait permettre à la production de passer de 10 300
tonnes en 1988 à 15 000 tonnes en 1989, laissait prévoir une amélioration de la situation économique.
Celle-ci n'a pourtant pas été suffisante pour assurer une nette victoire à Gonzalo Sanchez de Lozada,
candidat du parti au pouvoir, le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR), aux élections générales
du 7 mai 1989.
Avec 22,98% des voix, il est arrivé en tête, devant le général Hugo Banzer de l'Action
démocratique nationaliste (ADN, 22,61%).
Quant à Jaime Paz Zamora du Mouvement de la gauche
révolutionnaire (MIR), il n'a eu que 19,56% des suffrages.
Les petits candidats, le brasseur Max
Fernandez ou le poujadiste métis Carlos Palenque ont brouillé les cartes et fait que l'élection (comme en....
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