Birmanie (Myanmar) 1989-1990 Alors que la répression s'est accentuée, les espoirs d'une démocratisation ont disparu et l'économie a continué de...
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Birmanie (Myanmar) 1989-1990
Alors que la répression s'est accentuée, les espoirs d'une démocratisation ont disparu et l'économie a
continué de se dégrader.
D'autre part, la dissolution du Parti communiste de Birmanie et la quasi-défaite
des minorités ethniques en révolte ont introduit une certaine stabilisation.
Si le gouvernement a fait
quelques concessions en changeant le nom du pays en Myanmar afin de démontrer qu'il appartient à tous
les habitants et pas seulement aux Birmans, et en passant une loi, le 1er juin 1989, prévoyant le
multipartisme et le transfert du pouvoir à un gouvernement élu après élections, la répression a vite repris
le dessus.
Face à de nouvelles manifestations, les militaires se sont imposés par force.
En effet, pour
commémorer le début de la révolution de 1988, des manifestations étudiantes ont éclaté le 21 juin 1989,
menées par Aung San Suu Kyi, secrétaire général de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) et par
l'ancien Premier ministre, U Nu, fondateur de la Ligue pour la démocratie et la paix (LDP).
Ils ont exigé le
respect des droits de l'homme par le gouvernement du général Saw Maung, à la fois Premier ministre,
ministre de la Défense et des Affaires étrangères.
Le 10 juillet, le nombre des manifestants a atteint 15
000, tandis que deux divisions d'infanterie prenaient position à Rangoun.
Le 20 juillet, les journalistes
étrangers étaient interdits, Suu Kyi assigné à résidence ainsi que le général Tin U, président de la LND.
Le
12 décembre 1989, Tin U était condamné à trois ans de prison pour incitation à la mutinerie dans les
rangs de l'armée et, le 29 décembre, U Nu était assigné à son tour à résidence.
A cette date, il y....
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