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biographie dickens

Publié le 30/11/2015

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Dickens, Charles (1812-1870), écrivain anglais, auteur de romans populaires, parmi lesquels David Copperfield, et qui s’est fait le peintre de Londres au début de l’ère industrielle. 2. L’ENFANCE HUMILIÉE Encadrés ouvrir l'encadré Né à Portsmouth, Charles John Huffam Dickens passe la majeure partie de son enfance à Londres et dans le Kent. Il fréquente l’école à partir de l’âge de neuf ans mais, lorsque son père est emprisonné pour dettes, il doit brusquement interrompre sa scolarité (1824). Sa mère, qui doit assurer la survie de sa famille, se voit en effet contrainte de placer son fils, alors âgé de douze ans, comme ouvrier dans une usine de cirage. Cet épisode de misère, qui n’a duré que trois mois, a laissé à Dickens un sentiment d’humiliation et d’abandon qui ne l’a jamais quitté et qui a conditionné sa réflexion sociale et son œuvre entière. Il est d’ailleurs toujours passé par le mensonge romanesque pour relater cet événement de son enfance, sans doute trop pénible pour être dit sans masque : ce sera David Copperfield (1849-1850). Même si, après cet épisode, Dickens a pu reprendre ses études, il reste essentiellement un autodidacte. Ses lectures préférées sont les Mille et Une Nuits et les œuvres de certains auteurs du XVIIIe siècle (tels qu’Henry Fielding ou Tobias Smollett), dont l’influence est d’ailleurs perceptible dans son travail. En 1827, Dickens devient greffier, puis journaliste au Parlement. C’est sans doute pendant cette période qu’il commence à exercer sa plume et qu’il rencontre Maria Beadnell, dont il tombe amoureux, mais qui est issue d’un milieu trop élevé pour que l’union soit possible. 3. DES CHRONIQUES AU ROMAN En 1832, Dickens commence à écrire pour le journal de son oncle, The Mirror of Parliament, et pour le quotidien libéral The Morning Chronicle. En décembre 1833, c’est dans le Monthly Magazine qu’il publie, sous le pseudonyme de Boz, la première d’une série de chroniques originales consacrées à la vie londonienne. Un éditeur lui commande une nouvelle série du même genre, publiée s...
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« 4. UNE PRODUCTION MULTIFORME Parallèlement à cette activité, il se consacre à d’autres tâches, telles que la publication d’hebdomadaires, l’écriture de carnets de voyage — Notes américaines ( American Notes, 1842) —, l’administration d’œuvres de bienfaisance et la défense de réformes sociales.

En 1840, il se rend aux États-Unis pour y donner des lectures publiques de ses livres et des conférences en faveur d’un accord international sur le respect des droits d’auteur ; Il s’y exprime également avec vigueur contre la pratique de l’esclavage.

Dickens est également directeur d’une compagnie théâtrale qui joue devant la reine Victoria en 1851.

Cependant, tous ses succès ne sont jamais parvenus à compenser le traumatisme initial de son enfance, ni ses problèmes privés.

Sa passion pour une jeune actrice, Ellen Ternan, le conduit à quitter son épouse et leurs dix enfants en 1858.

Il meurt deux ans plus tard d’une apoplexie. 5. DES ROMANS SOCIAUX Cruikshank, Illustration pour Oliver Twist La part la plus importante de l’œuvre de Dickens, quantitativement comme qualitativement, est romanesque.

Dans ces récits, il revient sans cesse sur les thèmes qui le préoccupent, notamment la dénonciation du capitalisme, recherche obsessionnelle du profit passant par l’industrialisation des moyens de production et par l’esclavage des classes défavorisées.

Dans ses livres, où il se montre peu préoccupé par la structure et la cohérence d’ensemble, l’humour et l’ironie se mêlent au pathétique et à l’attendrissement ; la critique sociale, servie par un sens aigu de l’observation, y est acerbe et sans pitié. Après les humoristiques Aventures de M.

Pickwick, Dickens donne Oliver Twist ( The Adventures of Oliver Twist, 1837-1839) et Nicolas Nickleby ( Nicholas Nickleby, 1838-1839).

Ces sortes de contes, bâtis autour d’un personnage central souvent d’essence autobiographique, mettent déjà au jour certains aspects de l’exploitation des plus faibles, et tout particulièrement des enfants.

Avec le Magasin d’antiquités ( The Old Curiosity Shop, 1840-1841), c’est encore par le biais du destin tragique d’une fillette que l’auteur dénonce avec compassion le caractère inhumain du monde industriel.. »

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