Bénin 2004-2005 Repositionnements préélectoraux Dès 2004-2005, l’échéance présidentielle de mars 2006 a commencé à susciter convoitises et débats. La controverse...
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Bénin 2004-2005
Repositionnements préélectoraux
Dès 2004-2005, l’échéance présidentielle de mars 2006 a commencé à susciter convoitises et débats.
La
controverse sur une éventuelle révision de la Constitution, permettant au président Mathieu Kérékou (de
retour au pouvoir depuis 1996) de se présenter pour un troisième mandat consécutif, restait prégnante et
les modalités d’élaboration d’une liste électorale permanente suscitaient de nombreuses discussions.
Tandis que la proposition de certains membres de la majorité de fusionner les partis de la mouvance
présidentielle au sein d’une organisation unique rencontrait beaucoup d’hostilité, la Renaissance du Bénin,
principal parti d’opposition, subissait un nouvel affaiblissement avec l'exclusion provisoire de sept de ses
quinze députés le 7 juin 2005.
Le 5 février 2005, un remaniement ministériel entraînait le départ de huit
ministres, dont Bruno Amoussou, qui faisait office de Premier ministre, et Daniel Tawéma, ministre de
l’Intérieur, tous deux « présidentiables ».
À partir d’octobre 2004 et durant plusieurs semaines, des mouvements de grève à revendications
essentiellement salariales, affectaient la fonction publique.
Le secteur éducatif étant le plus touché, les
écoles publiques restèrent fermées.
Après l’échec de plusieurs négociations et la menace d’une année «
blanche », de nouvelles discussions débouchaient sur un accord,....
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