Bénin 1997-1998 En démissionnant le 8 mai 1998, le Premier ministre Adrien Houngbédji a fait éclater l'alliance hétéroclite d'une vingtaine...
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Bénin 1997-1998
En démissionnant le 8 mai 1998, le Premier ministre Adrien Houngbédji a fait éclater l'alliance hétéroclite
d'une vingtaine de partis rivaux qui avaient porté le général Mathieu Kérékou au pouvoir en mars 1996
(ce dernier avait exercé un pouvoir autoritaire " marxiste " de 1972 à 1991).
En janvier, lors du vote du
budget, les fissures se sont approfondies au sein de la fragile coalition gouvernementale, révélant
l'inconfortable position du Premier ministre.
Ce dernier était désormais libre pour préparer les élections
présidentielles de 2001, à l'instar des leaders des principaux partis.
Afin de donner une majorité
parlementaire à son nouveau gouvernement, qui ne comporte plus le poste de Premier ministre - ce que
n'a pas prévu la Constitution -, M.
Kérékou lorgnait en vain vers son prédécesseur, Nicéphore Soglo, dont
le parti de la Renaissance du Bénin (RB) détenait vingt sièges dans l'hémicycle.
La tâche semblait
d'autant plus difficile qu'il n'avait pas de formation propre sur laquelle s'appuyer.
Cette crise politique est intervenue sur fond de mécontentement social et de grèves (en janvier et en
février 1998) et de mouvements de protestation des fonctionnaires (en mai) exigeant le paiement de 24
milliards de francs CFA d'arriérés d'augmentation de salaires accumulés entre 1991 et 1997, le
renoncement à une application élargie de la TVA (Taxe sur la....
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