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Au terme des élections locales, municipales et régionales, le Niger achevait, le 7 février 1999, son retour à la démocratie...

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« Au terme des élections locales, municipales et régionales, le Niger achevait, le 7 février 1999, son retour à la démocratie après le coup d'État du général Ibrahim Baré Maïnassara de janvier 1996.

L'opposition semblait victorieuse, mais les résultats complets n'étaient pas encore connus que le président Maïnassara était tué, le 9 avril, par des éléments de la garde présidentielle sous les ordres du commandant Daouda Mallam Wanké.

À l'issue de ce nouveau coup d'État militaire, l'Assemblée nationale était dissoute le 11 avril, et un Conseil de réconciliation nationale (CRN) reconduisait, deux jours après, le Premier ministre Ibrahim Mayaki à la tête d'un nouveau gouvernement de transition regroupant des membres de l'ancienne majorité présidentielle et de l'opposition. Le CRN annonçait, le 19 avril, sa volonté de rendre le pouvoir aux civils après la mise en place d'une nouvelle Constitution et de consultations électorales.

Un référendum, le 18 juillet 1999, permettait d'adopter, malgré la faible participation des électeurs, la Constitution semi-présidentielle de la Ve République, promulguée le 9 août. Sept candidats se sont présentés à l'élection présidentielle organisée le 17 octobre.

Au second tour (24 novembre), Mahamadou Issoufou, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), était battu par Mamadou Tandja, candidat de l'ex-parti unique, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD).

Le même jour, les élections législatives.... »

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