Arménie 1995-1996 La forte personnalité du président arménien Levon Ter Petrossian a dominé la vie politique du pays en 1995-1996....
Extrait du document
«
Arménie 1995-1996
La forte personnalité du président arménien Levon Ter Petrossian a dominé la vie politique du pays en
1995-1996.
Alors que l'opposition critiquait violemment le caractère "personnel" et "autoritaire" de la
nouvelle Constitution soumise à référendum, qui donne au chef de l'État des pouvoirs très étendus, la
victoire annoncée de Levon Ter Petrossian, se trouvait confirmée.
Au soir du 5 juillet 1995, où se tenaient
également des législatives, le Mouvement national arménien (présidentiel) contrôlait 170 des 190 sièges
du Parlement, tandis que la Constitution était adoptée par plus de 68 % des votants (37,83 % des
inscrits).
De nombreux candidats de l'opposition avaient été empêchés de participer à cette consultation
qualifiée de "peu loyale" par les observateurs internationaux: obstruction systématique des autorités,
violences physiques ont été monnaie courante.
La Fédération révolutionnaire arméenienne
(Dachnakoutsioun, nationaliste de filiation social-démocrate), la principale formation de l'opposition,
accusée d'avoir mis en place une "organisation terroriste clandestine", est restée interdite, la répression à
l'encontre de ses dirigeants s'est poursuivie.
Alors que l'opposition réclamait à cor et à cri la
reconnaissance par l'Arménie de la "république autoproclamée du Haut-Karabakh" (territoire
d'Azerbaïdjan à population majoritairement arménienne), le refus des autorités d'Erevan a encore
envenimé le climat politique.
L'occupation du cinquième du territoire azerbaïdjanais par les forces arméniennes du Haut-Karabakh s'est
poursuivie sans que les négociations initiées par la Russie et l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe) n'aboutissent.
La rencontre des présidents arménien et azerbaïdjanais dans le
cadre du sommet de la CEI (Communauté d'États indépendants) le 19 janvier 1996 à Moscou n'a
débouché sur aucune décision concrète; le déploiement de 4 000 soldats appartenant à la force
d'interposition de la CEI, agissant également sous mandat de l'OSCE, a été reporté à des temps....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓