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Aristote ll : M&ph,slque 49 Le c:ooœp( de « m&physkjuc ,. est né du hasard hislorique. Dans la premià'e édition...

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« Aristote ll : M&ph,slque 49 Le c:ooœp( de « m&physkjuc ,.

est né du hasard hislorique.

Dans la premià'e édition complète d'ARISroœ, on a classé les 14 écrits traitant des principes universels aprè, ceux qui trailaient des principes pbysiques(en grec.méta ta physiltJJ), d'oll est ensuite daivl:e la dénomination de science qui rechm:be ce qui est duriùe la nanire. Dans la Mltaplrysique, AlusToTE se sépare de PLATON 0001 il critiq11e la !Morie des Idl:es dans le 1• livre: « (Les ldl:es) OCSOIII plus d'aucun secours pour la science des llllb'e$ &l'es,[...] ni pourexplique3' leur exislence, car elles ne soot du moins pas imma- nentes aux choses pal1icipantes.

,. Ainsi est fonnulée la dîff6'ence la plus imponante qui sépare le lllaJùe Cl son disciple : ARlsToTE veut dépasser le dualisme pwonicien entre !'Idée el l'objet réel, ce qui ~ t e que l'essence des choses leur soit ÎmllltJMnte. Pour ARlsToTE la substance (en grec, OIi.iia) des cllOSCS ne peut œsider qu'en celles-ci.

Poor lui, les gtnres sont aussi des substances mais dans un sens daivé. ÀRlrnm! recourt pour cela à un autre dualisme entre: la matière (en grec, hyk; en latin, materia} el la forme (en grec, eidm/morphi; en lalin,/orma). Dans l'objet.

les deux n'apparaissent qu'CIIIClllble: La pure matière est aussi nire que la pure fonne. Le but d' AR.rsrore est d'abolir toutes les apories de Pl.ATON.

Il syn~ sa théorie de la matière Cl de la tonne en recourant au devenir : à pmtir du « fond » (en grec, lrypokeiménon) de la matière se 00llSlitue la fonne de l'objet. Dans la matière, l'essence n'existe qu'en puissance (en grec, dynamis ; en lalin.

potelllia), elle ne parvient à la réalité (bterglia) que par la forme. L'essenœ de la cm.

n'est pas régie par une Idée qui lui serait transcendanle mais se réalise dans la sme de ses manifestations. Cedél)loiementdel'essencc,Alus'l'oTElenomme entélkbie, ou réaliJt oomplète (ef.

schéma B). Le mol vient de tllos (« but •• ce qui est réalisé) : Dans la cooœption d'ARJsro'J'E tout ~veloppement pré.wppo6e un but selon lequel 1'04ISÜJ progresse en se diplo-jant du possible au riel, assignant par là une positioo centrale dans sa métaJÊysique à l a ~ qui n'&it encore présente qu'à l'éW embryonnaire chez Pl.AroN. F.n coo.séquaice.

.ARisrorn assigne au dtveloppement qllllr'e causes : - la cause formelle (clJllS/l formalis).

Un objet se définit par sa forme : par exemple, une maison par soo plan. -la cause finale (c=finalis).

D'aim le principe téléologiqued' ARlsTor'Erien n'anwesansbut: la maison, par exemple, est construite pour ~ger cootte les intempéries. - la c:ame dllcimtt (clJllS/l tjJiciens).

ClJaque dtveloppement a besoin d'un moteur qui puisse le meure en marche : pour la maison par exemple le ttavail des maçons, des clwpentien. - la cause matérielle (caM.W materiaJis).

Qiaque objCI est 00llSlitué d'un malériau : la mai.son per exemple de briques, de pierres, ecc.

(schéma C). Cette dernière cause est celle qui imd possible les contingaiœs et les irrégularités des ol,jets : La matière • résille ,.

à la mise en forme. A 1'es.,mce (la.... »

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