Après l'assassinat du vice-président Luis María Argaña, le 23 mars 1999, par trois hommes en tenue de combat, la gestion...
Extrait du document
«
Après l'assassinat du vice-président Luis María Argaña, le 23 mars 1999, par
trois hommes en tenue de combat, la gestion du pays s'est caractérisée par une
instabilité politique permanente et une détérioration de la situation
économique.
En 1999, le nouveau président Luis González Macchi (qui a remplacé,
le 28 mars 1999, Raúl Cubas Grau, soupçonné d'implication dans la mort du
vice-président) était parvenu à une certaine stabilité en concluant une large
alliance avec l'opposition.
Son gouvernement incluait, en effet, des ministres
du Parti libéral radical authentique (PLRA) et de Rencontre nationale (centre
gauche).
En 2000, L.
González Macchi a vu ses soutiens politiques se réduire
avec la sortie du PLRA de la coalition gouvernementale.
Par ailleurs, l'ombre du
général Lino César Oviedo, ancien putschiste soupçonné d'avoir organisé
l'assassinat de L.
M.
Argaña, a commencé à planer sur le pouvoir lorsque le
général, qui était parti en Argentine après l'attentat, est rentré
clandestinement dans le pays, en décembre 1999.
Le 19 mai 2000, une rébellion militaire, attribuée à des officiers oviédistes, a
échoué à s'emparer du pouvoir.
Et le président González Macchi a ordonné
l'emprisonnement de plus de cent personnes (militaires, dirigeants politiques et
journalistes liés au général Oviedo).
En même temps, il a décrété l'état
d'exception.
L'élection à la vice-présidence (le poste....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓