Devoir de Philosophie

Après deux ans et demi de pouvoir exercé dans des conditions houleuses, le gouvernement de coalition centriste ultraminoritaire (42 sièges...

Extrait du document

« Après deux ans et demi de pouvoir exercé dans des conditions houleuses, le gouvernement de coalition centriste ultraminoritaire (42 sièges sur 165) du Premier ministre chrétien démocrate norvégien Kjell Magne Bondevik n'a pas résisté à la pression d'un projet sur l'installation de centrales électriques alimentées au gaz.

Le 10 mars 2000, il a présenté sa démission au roi Harald.

K. M.

Bondevik s'opposait à la construction de ces centrales à cause des risques d'augmentation des émissions de gaz carbonique et recommandait d'attendre la mise au point d'une solution technologique moins polluante.

Le Premier ministre s'était engagé à respecter les engagements pris à la conférence de Kyoto en 1997, où la Norvège avait promis de réduire ses propres émissions de 23 % d'ici 2010.

L'opposition, travaillistes et conservateurs réunis, n'a pas accepté ses arguments, arguant que la Norvège doit déjà importer de l'électricité du Danemark, produite à partir de centrales à charbon bien plus polluantes.

Son successeur, Jens Stoltenberg (41 ans), enfant chéri de la social-démocratie norvégienne, a formé un gouvernement jeune et europhile (la Norvège a rejeté par deux fois, en 1972 et 1994, l'adhésion à l'Union européenne - UE), indiquant qu'il comptait mener une politique "plus active" vis-à-vis de l'Europe.

Le sentiment d'isolement d'Oslo.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓