Après celle des retraites, annoncée en 2004, le gouvernement de Martin Torrijos a mis en œuvre une réforme fiscale, visant...
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Après celle des retraites, annoncée en 2004, le gouvernement de Martin Torrijos
a mis en œuvre une réforme fiscale, visant à élargir l'assiette de l'impôt, en
particulier pour les sociétés, ainsi qu'une réforme de la sécurité sociale.
Cette dernière a suscité de nombreuses oppositions qui ont conduit à
l'organisation d'une concertation nationale, à l'issue de laquelle le maintien
du système actuel a été entériné, complété toutefois par des modalités
d'individualisation de la protection sociale.
Ces mesures ont contribué à
réduire le déficit public, permettant au gouvernement de restructurer avec les
bailleurs de fonds internationaux sa dette à court terme, et d'en réduire le
coût.
La croissance du PIB est restée soutenue (5,5 % en 2005), grâce au
dynamisme des secteurs du transport de marchandises, des activités financières
et des services aux entreprises.
Tous ont largement profité de la reprise
économique dans les pays d'Amérique latine.
L'inflation, jusqu'alors quasi
inexistante, a néanmoins augmenté au rythme annuel de 4 %, en grande partie à
cause de la hausse du prix du pétrole.
Entamées en 2003, les négociations avec les États-Unis pour l'établissement d'un
traité de libre-échange ont connu une crise importante en janvier 2006, lorsque
le gouvernement panaméen a refusé la levée des contrôles phytosanitaires, en
particulier sur les produits d'élevage, demandée par Washington.
Ces
négociations n'avaient pas connu, à la....
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