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Antiquité INTELLIGENCE /� / I I / / Savoir adéquat --_, I / ' ----------s I I 5. Repri...

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« Antiquité INTELLIGENCE /� / I I / / Savoir adéquat --_, I / ' ----------s I I 5.

Reprise du savoir \ \ de la question� -...------� l �----�-- Disposition à apprendre \ \ \ \ / / I I I 1.

Question A La méthode aporétique de Socrate Injustice B Ame et Raison Aspiration à de faux biens Biens Conduite juste Eudémonie Socrate d'Athènes (vers 47�399 av.

J.-C.) avec qui s •ouvre la période classique de la philosophie grecque, est considéré comme le fondateur de l'éthique philosophique autonome. Les dialogues de PLATON, son disciple, consti­ tuent la principale source de notre connaissance de son enseignement Ils le présentent occupé à mettre à l'épreuve ses concitoyens par le moyen d'inlassables discussions, pour les exhorter à mener une vie plus juste.

Les inimitiés que lui valut ce comportement le menèrent, en 399 av.

J.-C., à un procès où il fut accusé de blasphémer contre les dieux de la Cité et de pervertir la jeunesse.

Il fut finalement condamné à mourir par le poison. Des témoignages plus inamicaux que celui de PLATON (tel celui d'ARlsTOPHANE) l'assimileront à un sophiste de la pire es�. Au cœur de sa philosophie se trouve la question du bien (agathon) et de la vertu (arétè).

Ce qui me pousse à une telle investigation, nous dit SOCRATE dans !'Apologie, c'est l'inscription de l'oracle de Delphes: « Connais-toi toi-même.

" Il envisage cette maxime comme une exhortation à mettre le savoir humain à l'épreuve et à déter­ miner le bien inhérent à l'homme. Pour la conscience grecque, l'arétè d'une chose c'est l'aptitude de cette chose à devenir ce pour quoi elle est essentiellement faite.

Elle se situe chez l'homme, dans la partie divine et raisonnable de celui-ci: dans l'ime. Le bien est donc l'arétè (aptitude) spécifique de l'âme humaine ; la conn11'tre et l'atteindre est le plus haut devoir. Le commerce avec ses semblables apprend à SOCRATE que tous croient savoir ce qu'est le bien et les vertus, mais qu'en réalité ils sont prison­ niers d'un savoir apparent qui ne résiste pas à l'examen strict du logos (raison).

Il développe donc une métluxk particulière propre à atteindre une connaissance plus sOrc : la méthode aporétique (schéma A). SOCRATE, en posant des questions, examine et ébranle le savoir apparent de son interlocuteur, jusqu'à ce que celui-ci se rende compte qu'il ne sait rien.

L'absence d'issue qui en découle (apo­ rie) constitue le revirement à partir duquel peut commencer, dans un dialogue fondé sur une communauté rationnelle, la recherche de la connaissance vraie.

Le savoir que recherche SOCRATE est un savoir pratique qui contient la connaissance du bien et du mal, et qui, conforté par un auto­ examen critique, a la justice pour but dans le domaine pratique. A travers cette méthode se dessine un chemine­ ment du particulier vers l'universel qui atteint 1 'essentieldu concept examiné.

Les interlocuteurs de SOCRATE sont prisonniers de la diversité des apparences et ne peuvent répondre à la question de la vertu qu'à l'aide d'exemples, mais non pas en déterminant précisément son essence.

C'est.... »

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