Alors que l'insécurité s'est nettement réduite dans l'est et dans le nord du pays pendant l'année 1992, la situation économique...
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Alors que l'insécurité s'est nettement réduite dans l'est et dans le nord du
pays pendant l'année 1992, la situation économique est demeurée des plus
préoccupantes.
Le café, dont les prix mondiaux ont continué de s'effondrer n'a
rapporté que 100 millions de dollars, contre 400 en 1985, les nouvelles
exportations (céréales, thé, coton) ne suffisant pas à combler le manque à
gagner.
L'Ouganda s'est donc trouvé dépendre à plus de 80% de l'aide
internationale pour son budget courant.
Le calcul final de la dette a permis de
chiffrer celle-ci à environ 2,7 milliards de dollars, dont 380 millions
d'arriérés, soit la valeur de deux années d'exportations.
Les donateurs
occidentaux, tout en maintenant le niveau de leur aide (830 millions de dollars
attribués en mai 1992), ont lancé un programme de rachat de la dette (surtout la
dette commerciale, à 12% de sa valeur nominale) pour éviter que l'aide ne serve
simplement au paiement du service des dettes plus anciennes.
La signature en
juin 1992 d'un accord avec la société française BRGM (Bureau de recherches
géologiques et minières) et la banque britannique Barclay's pour l'exploitation
du cobalt contenu dans les déchets des anciennes mines de cuivre de Kilembe est
apparue comme pouvant constituer un léger palliatif au déficit de la balance des
paiements.
La pression en faveur du multipartisme a été maintenue en 1992, mais les
élections locales du printemps 1992 se sont encore déroulées selon la formule de
la "démocratie sans parti" instaurée par le régime ougandais en 1986.
La
commission constitutionnelle qui a remis son rapport en décembre 1992 a
néanmoins recommandé un maintien du moratoire sur l'activité des....
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