Al Capone
Publié le 11/05/2015
Extrait du document
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son père Gabriele et de son frère Frank.
Mais en mars 1950, il est inhumé au Mount Carmel
Cemetery.
Les années 1920 aux États-Unis
Les débuts du XXème siècle dans l'histoire américaine sont marquants.
C'est en 1920 que les
femmes obtinrent le droit de vote (19ème amendement de la Constitution américaine).
C'est aussi
dans les mêmes années que le Sénat américain refuse d'adhérer à la Société des Nations, société qui
était au départ une idée du président Wilson.
Contre celui-ci, Warren Harding fut élu à la présidence
dans ces années.
C'est dans ces années de changement que commence le règne d'Al Capone sur Chicago.
C'est en
effet dans ce contexte sociopolitique que la mafia américaine (dirigée en majorité par des italo-
américains) put émerger en puissance dans les villes importantes des États-Unis.
Le sénat américain
vota en faveur de l'amendement 18 de la Constitution américaine, qui posait les bases de ce qu'on a
appelé la Prohibition.
C'est donc dans l'objectif de réduire l'alcoolisme, d'augmenter la productivité
dans les usines par cette réduction de l'alcoolisme, et de diminuer la violence conjugale que la
prohibition entrera en vigueur le 17 janvier 1920.
Le nom de l'amendement est "Volstead Act"
(décret Volstead), du nom de Andrew J.Volstead qui rédigea le décret.
L'avant Parrain
Il faisait donc des sales boulots pour Torrio.
Ce dernier présenta Capone à Frankie Yale, un des
maîtres de la pègre new-yorkaise; ce dernier donna du travail à Capone au Harvard Inn qu'il
dirigeait sur Coney Island.
C'est lors d'une bagarre au sujet d'une fille de l'établissement que Capone
reçut les trois coups de rasoir au visage qui lui valut le surnom de "Scarface", le balafré.
En 1918,
Capone quitta son travail et s'enfuit pour Baltimore.
Quand son père mourut en 1920, Torrio le
contacta, lui indiquant que Chicago était un terrain quasiment libre l'invitant à le rejoindre sur place.
C'est à Chicago collaborant avec Torrio, que Capone commença son ascension vers les plus hautes
sphères du crime organisé.
Quelques faits sur la carrière de Capone afin de montrer la manière de monter les échelons de la
"famiglia".
À l'arrivée de Capone l'organisation de Torrio était déjà une affaire très rentable,
rapportant 10 millions de dollars par an grâce à la bière, le jeu et la prostitution.
Le gang comptait
entre 700 et 800 hommes.
Capone commença en bas de l'échelle comme rabatteur à l'entrée d'une
maison close.
C'est probablement là qu'il rencontra Jack Guzik, un membre d'une famille juive de
proxénétisme.
Ils se lièrent rapidement, et Guzik devint le trésorier de l'organisation.
L'estime que
Capone portait à Guzik fut démontrée en 1924, quand un braqueur nommé Jow Howard fit une
remarque antisémite en leur présence.
Capone l'abattit de six balles, devant témoins, dans un saloon
de South Wabash Avenue.
Capone fut interrogé par le procureur adjoint de l'État, William
McSwiggin, mais relâché faute de preuve, tous les témoins semblaient soudainement souffrir de
troubles de la mémoire.
En 1922, Capone fut rejoint par son frère Ralph.
Al devint patron du
Quatre-Deux, et associé de Torrio, recevant un salaire de 25.000 dollars par an.
En 1923, poussés
par l'élection de William E.
Dever un maire peu coopératif qui avait fait fermer 7000 bars
clandestins, Torrio et Capone déplacèrent leur quartier général du Quatre-Deux jusqu'à l'Hawthorne
Inn, à Cicero, dans la banlieue de Chicago, et donc hors de la juridiction du maire.
Le secteur était dominé par la centrale Western Electric, qui employait 40 000 personnes et payait
bien, la population avait donc beaucoup d'argent à dépenser dans les officines de paris et les bars de
Capone.
Cicero avait aussi une importante communauté tchèque, habituée à la bière bohémienne
fournie par les O'donnell du quartier Ouest, qui n'avaient pas rejoint le syndicat de Torrio, et
considéraient Cicero comme faisant partie de leur territoire.
Sans les en informer, ce que la plus
élémentaire courtoisie professionnelle aurait dicté, Torrio testa l'étendue de leur pouvoir en
installant une maison de passe sur Roosevelt Road.
La police locale, à la demande des O'Donnell, la
fit promptement fermer : les O'Donnell désapprouvaient la prostitution.
Ils autorisaient le jeu, par.
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